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LE VILLAGE EN FRANCE EST-IL ENCORE UN VILLAGE

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COLEGIUL NAŢIONAL " ALEXANDRU PAPIU ILARIAN "

TARGU MUREs
















LE VILLAGE EN FRANCE EST-IL ENCORE UN VILLAGE?

Dossier de civilisation française








Coordonnateur Auteur

Prof: LETIŢIA TĂUT   SANDOR ANDREEA

-XII-F

Classe bilingue


I. 1. INTRODUCTION


2. Definition de l'espace rural

II.   CARACTERISATION DE L' ESPACE RURAL


1. La population


2. Agriculture: moins de terres, production plus grande


III.   LES PETITS VILLAGES VONT-ILS MOURIR ?


IV. CONCLUSION












I.1. INTRODUCTION


2. Definition de l'espace rural


Où vivre? A la ville ou à la campagne?

La ville et la campagne ont toujours été décrites comme deux mondes antagoniques. Il a longtemps opposé producteurs et négociants dans le lieu où était assuré la paix sur la marché. La campagne voyait dans la ville l' Etat, la ville voyait dans la campagne une société civile accrochée à ses particularismes locaux et insuffisament « civilisée ». L' une cherchait à dominer, l'autre à résister. La ville avait besoin de s'approvisioner, la campagne de vendre.


II. CARACTERISATION DE L'ESPACE RURAL

La population

L'action réciproque de l'homme et du terroir rural a conduit à des situations bien différentes. Sans doute l'occupation du sol est-elle plus lache en France que chez les voisins européens! En 1965 elles comptait 92 habitants pour 100 ha, contre 173 en Italie, 226 au Royaume-Uni, 242 en Allemagne, 332 au Benelux. Mais que de différences régionales: zones d'urbanisation plus ou moins intense, zones où l'agriculture ne constitue plus l'occupation prédominante, ou au contraire reste l'activité principale, zone à vocation touristique, zones réservées aux parcs naturels. Il y a des régions rurales peuplées, d'autres à la population squelettique. Sur 1000 ha de terrains agricoles la population des ménages d'agriculteurs atteint 271 personnes en Bretagne, 244 dans le Nord, et quatre fois moins (78) en Lorraine. La faible densité agricole n'est pas forcément une preuve d'abandon: la Champagne et les Alpes du Sud ont sensiblement le meme nombre de travailleurs pour une surface donée: mais l'une hautement mécanisée, produit beaucoup;   dans l'autre, beaucoup d'agriculteurs se découragent. La population agricole n'est plus prédominante: celle-ci, après les statistiques officielles, représentait 70.6% de la population rurale en 1861, 67.7 en 1921, 50 en 1946, et pas plus de 35 en 1975. Progressivement, « le fait rural substitue au fait agricole », souligne A. Laurent président de la Confédéraion nationale de l'Aménagement rural. L'évolution des modes de transports et de télécommunication a une incidence profonde sur le peuplement: à coté des personnes qui passent vingt-quatre en milieu rural, d'autres de plus en plus nombreuses y vivent seulement quatorze ou quinze sur vingt-quatre, car elles exercent une activité professionnelle dans une ville voisine. Certains, deux jours sur sept , y viennent en fin de semaine; d'autres un mois sur douze, à l'occasion des vacances. D'autres, après avoir passé les quinze ou vingt premières années de leur vie, en ville y reviennent pour leur retraite. D'autres, tels les jeunes cadres recrutés par les organismes agricoles, quittent la ville pour faire carrière en milieu rural. Brassage continuel de personnes ayant des gouts, des aptitudes, des tempéraments différents. On a la preuve de ce brassage en observant les jeunes ruraux: croit-on qu'il soit facile de les distinguer des jeunes citadins, pour peu qu'ils aient fréquenté une école du second degré, qu'ils écoutent la radio, regardent la télévision, fréquentent les plages ou les bals? En Bretagne, entre un paysan et un citadin, la différence n'est-elle pas moins sensible qu'entre deux Bretons et deux Auvergnats par exemple. Aussi,a-t-on pu souligner qu'en insistant trop exclusivement sur l'originalité du milieu rural, on risquerait de créer des divisions artificielles: faudrait-il donc établir dans un département, un lycée rural et un lycée urbain, un hopital pour les ruraux et un autre pour les citadins?




Agriculture: moins de terres, production plus grande.


Comment ne pas etre frappé par le prodigieux accroissement de la production alimentaire en France? De 1960 à 1978 la surface consacrée à l' alimentation a probablement diminué de 5%; mais la production a cru de plus de moitié représentant en 1977 un peu plus de 130 milliards de francs. Alors qu'en 1960 le déficit du commerce extérieur correspondait pratiquement au dixième de la production française,le solde est désormais positif.

Ce succès a été obtenu malgré une baisse appréciable du nombre des travailleurs. Celle-ci a été compensée par l'utilisation de meilleurs moyens biologiques-notamment semences ou reproducteurs, physiques, mécaniques. Le nombre des tracteurs a été multiplié par quatre, le volume des engrains par trois, celui des pesticides par sept.

Espace rural et productions non alimentaires.

Pendant longtemps, l'espace rural et plus exactement les espèces végétables ou animales qu'il nourissait furent les principaux fournisseurs des activités non alimentaires :bois de feu,de construction,textiles; etc. Mais cet apport est négligeable aujourd'hui. La foret française couvre plus du tiers du territoire agricole (14 milions d'hectares), mais elle n'occupe pas 90.000 personnes, soit le vingtième des travailleurs agricoles, et sa production ne dépasse pas le trentième de la valeur agricole. Elle est loin de subvenir aux besoins du pays: le déficit du commerce extérieur,en y comprenant des produits d'une beaucoup plus grande valeur ajoutée (pates à papier par exemple), atteint 6 milliards en 1977.

Meme déficit pour les produits d'agrément ou d'ornement. La valeur du tabac produit (739 millions) ne suffit pas à nous approvisioner: le solde négatif du commerce extérieur est de 576 millions.

Si la production de fleurs atteint 2.445 millions, leur déficit équivaut à 318 millions. Toutefois, l'on doit noter la progression des pépinières d'ornement: 9140 ha en 1977, quatre fois plus qu'en 1961.


III. LES PETITS VILLAGES VONT-ILS MOURIR ?


Comme toute chose le village a évolué. Conséquence et reflet de sa campagne, il s'est transformé de tout ce qui la transformait; il a subi en lui des mutations correspondantes aux modifications que subissait sa terre.En étendue d'abord. Le village, construit aux proportion de sa superficie agraire, a grandi ou diminué de tout ce que cette étendue grandissait ou diminuait. Les défrichements qui ont construit des rues et des maisons. Les abandons de terre lui ont mis des ruines. Dans les temps historiques, et spécialement à l'époque monastique, les fonds de vallée ont été conquis par l'agriculture. Ils sont devenus de gras paturages qui ont suscité les progrès de l'élevage. Le village de vallée bénéficia de cette activité nouvelle. Il se construisit des étables et des granges, se créa des fermes neuves. Mais son site étroit se pretait malaisément à ces développements nouveaux. Le village garnit donc de ses quartiers neufs les pentes plus douces et les terrasses voisines. Attiré par ces voies nouvelles, le village fut ainsi, d'en bas comme d'en haut, doublement sollicité à s'élever.

Le village de plateau introduisit en lui les effets alternatifs de ce déclin ou de cette prospérité. L'abandon des terres y provoqua le délaissement des maisons. On abandonna donc de plus en plus les parties hautes, le quartier archaique où le resserrement des ruelles et l'exiguité des immeubles s'accommodaient mal des conditions nouvelles de l'agriculture. Dans le village des plateaux, dans sa partie basse, auprès des eaux et des routes, de grands toits neufs, qui brillent de tuiles rouges ou d'ardoises bleues, signalent l'agriculture prospère...

Dans le village de vallée, une évolution identique, mais de sens opposé, est venue de meme accentuer le contraste des quartiers bas qui se ruinent et se meurent, avec les quartiers hauts restés vivants et laborieux.

Ce quartier, aux ruelles étriquées, ne s'accommodait en effet que d'exploitations auxquelles n'étaient point nécessaires les amples dépendances. La culture de la vigne est le type meme de cette sorte d'exploitation. L'exploitation viticole comporte ainsi souvent maintenant d'amples dépendances, dont l'installation s'inspire d'une technique nouvelle.

Les améliorations de la culture ont concordé, en effet, avec une amélioration des procédés de la vinification. Une fermentation régularisée donné des vins fermes et nets, d'une valeur marchande accrue.

Influences des voies de communication

Les transformations dont le village est le siège n'interprètent pas seulement le déclin ou la prospérité des activites rurales. Elles manifestent aussi l'incessante évolution des voies et des moyens de communication.

Essentiellement   carrefour de chemins, le village subit la fortune des routes qui lui viennent. Les vieux chemins ruraux ont souvent vu disparaitre leur tracé. Et ces voies dégradées,qui n'introduisent plus dans le village la circulation et la vie, y entretiennent encore des ruines chancelantes.

Les chemins qui ont accru au contraire leur circulation et leur activité manifestent dans l'agglomération l'énergie de leur role. Quelquefois la ruine est complète. Beaucoup des grands chemins, qui circulaient sur la vieille campagne ligure, ne sont plus aujourd'hui que d'incertaines sentes enfouies sous la bois. La circulation et la vie s'en sont retirées. Et ces routes solitaires, qui montent aux montagnes et y cherchent les sommets, ne trouvent plus d'humains.

Le plus souvent, c'est le contraire. La route nouvelle est venue solliciter le village, l'attirer et le grandir. Les routes de grande communication sont venues partout, sur leur passage, apporter cette sollicitation aux agglomérations humaines.

Mais les changements qui nous sont les plus apparents sont ceux que suscitèrent les grandes routes du XVIIIe et du XIXe siècle.

Ces routes, en effet, n'étaient pas établies dans les conditions normales de la campagne. Elles étaient moins destinées aux villages qu'aux villes. Elles reliaient à la capitale les grands centres urbains de la France. Leur tracé était souvent indépendant des villages.

L'établissement des chemins de fer ,la disparition des diligences et du roulage amenèrent le déclin de ce quartier où le silence succéda à l'animation d'un actif passage. Les auberges se sont fermées. La poste s'est transportée au bourg. Les chemins de fer ont amené des transformations analogues à celles que provoquèrent les grandes routes.Ils exercèrent meme une sollicitation plus active. Maintes fois, les gares sont devenues,dans la campagne, les noyaux d'une nouvelle agglomération.

Les bifurcations importantes sont presque toujours devenues des centres peuplés, qui n'ont parfois aucun rapport avec l'activité rurale du pays.

Les petits villages vont-ils mourir ?

C'est une question à laquelle la plupart des Français n'ont pas encore trouvé la réponse. Ce qui est évident, c'est qu'ils ont, en tout cas, changé d'aspect.

Pendant longtemps, les Français ont été pour la plupart des paysans, pensant plus à accumuler l'argent qu'à l'investir et tournés davantage vers le passé que vers l'avenir. La révolution industrielle et l'explosion urbaine ont eu lieu beaucoup plus tard en France que dans les autres pays « industrialisés », mais ensuite tout a évolué très vite. En 1850, il n'y avait qu'un quart de la population dans les villes. Aujourd'hui, il n'y a plus qu'un quart de la population à la campagne.

De nos jours, les bourgs, moins peuplés que les villes moyennes, re-groupent des services indispensables: on y trouve une école primaire importante, peut-etre un collège, une banque (souvent le Crédit Agricole), le médecin, le vétérinaire, parfois un notaire et différents services administratifs et commerces. Par contre, dans beaucoup de villages, l'école et la poste sont menacées de fermeture par suite du dépeuplement des campagnes.

A la suite des efforts soutenus pour éviter la commune-dortoir,on assiste au phénomène de « rurbanisation ». Cela veut dire que, d'une part, les maires tentent de développer des équipements divertissants pour les habitants, tandis que les fonctions commerciales sont assurées dans les zones spécifiques. On y trouvera donc piscine, tennis, mini-golf, une salle polyvalente de conférences, un parcours de santé, un accueil pour les enfants. Leurs utilisateurs seront, d'une part les vacanciers et , d'autre part, les gens du village.

D'autre part, une autre forme de rurbanisation-cette interpénétration de rural et de urbain-est la résidence secondaire: les Français achètent, quand ils en ont les moyens, une résidence secondaire où ils vont passer leurs vacances et leurs week-ends.

C'est le refuge de ceux qui se sentent mal à l'aise dans les villes, qui fuient le bruit et la pollution; c'est aussi une sorte de retour au passé et à la nature. De nombreux propriétaires de résidences secondaires s'intègrent à la vie du village, adhèrent à la société de chasse ou de peche et meme pénètrent au conseil municipal, non sans entrer parfois en conflit avec les paysans.

Résidence secondaire

Parmi les facteurs favorisant le développement de la résidence de plaisance en milieu rural, l'urbanisation croissante de la population est sans doute le plus important, mais la médiocrité des longements offerts en ville comme le développement de formes peu satisfaisantes de l'habitat collectif font souvent de la résidence secondaire à la fois un substitut et un complément de résidence principale. D'autre part, l'acquisition d'une résidence secondaire est considérée par les Français comme le meilleur placement, meme si, depuis vingt ans, la hausse régulière des prix ne cesse de s'accentuer.

La répartition des résidences secondaires dans l'espace rural est caractérisée par la grande diffusion et l'examen des densités fait apparaitre un pourcentage important dans les régions entourant la capitale, jusqu'au plateau de la Picardie au nord, jusqu'en Champagne à l'est, jusqu'en Bourgogne au sud-est et jusqu'aux abords du Perche à l'ouest. La seconde région de forte densité entoure Lyon. Mais, de plus en plus souvent, des résidences secondaires sont recherchées dans les régions "sauvages" où l'on est assuré, pour le moment, d'une tranquillité absolue, loin des grandes routes, des pylones électriques des transformateurs ou des panneaux publicitaires.



Quel avenir pour les résidences secondaires? Question délicate! Il s'agit là d'une problème économique et politique, mais la résidence secondaire reste un domaine sur lequel il ne faudrait pas trop empiéter. On regrette déjà que la résidence secondaire ne bénéficie pas, tout comme la résidence principale, d'une exonération d'impot au titre des plus-values.


IV. CONCLUSION

Espace rural, évolution ou régression?

Humanisé dans sa presque totalité, l'espace rural français a pratiquement éliminé ces étendues hostiles qui recouvrent les continents non européens. S'il a perdu telle de ses emprises au profit de la ville, il ne s'est pourtant modifié que progressivement. Pas de mesures hardies comme le remembrement danois de la fin du XVIIIe siècle, où les batiments d'exploitation, jusqu'ici blottis dans les villages, s'établirent au milieu des champs. Pas, ou si peu, de villes créées de toutes pièces en pleine campagne, mais presque toujours des centres qui s'agrandissent, où les nouvelles maisons s'installent à la périphérie. Fort peu d'expériences comme celles de L'Isle-d'Abeau en Dauphiné où l'on tente dans un cadre neuf d'imbriquer étroitement le tissu urbain et tissu rural.

La sociabilité villageoise s'est profondément modifiée en meme temps qu'évoluait la population des communes rurales. Elle s'est alignée sur les pratiques urbaines. Les fetes de village sont devenues des manifestations commerciales destinées à attirer un public nombreux extérieur à la commune. Le spectacle offert est le plus souvent standardisé, pale copie des fetes urbaines et des émisions de variété de la télévision. Le bal du samedi soir a pris partout une importance démesurée. Des majorettes en shakos et minijupes ou des groupes folkloriques défilent sans grande conviction devant un public de spectateurs passifs. Dans certains communes touristiques, on fait appel à des organisateurs professionnels pour reconstituer des fetes " l'ancienne". Parfois des agriculteurs transforment en spectacle les travaux agricoles " d'antan", c'est-à-dire d'avant la phase de mecanization, avec toutes les contradictions que cela implique. Par quelques gestes maladroitement effectués, ils symbolisent tout un mode de vie abandonné sans regrets par leurs parents dans les années 1950. Ils jouent aux paysans, qu'ils montrent tels que les citadins veulent qu'on les présente.

On assiste à un renversement des valeurs attachées au monde paysan. A la dévalorisation du début des années 1950, succéde l'engouement des citadins pour le rural et le triomphe du paysannisme. S'y ajoute l'idée que les agriculteurs sont sont des privilégiés parce qu'ils bénéficient de la qualite de la vie: la campagne est assimilée à la nature. Maints citadins recomposent ainsi leurs racines sur le mode de la nostalgie. Ils transcendent le passé,se recréant une mémoire familiale idéalisée...



















ANNEXES



















Bibliographie




.Henri de Farcy

L'espace rural, Presses Universitaires de France, 1975




.Gaston Roupnel

Histoire de la campagne française,Librairie Plon,1974 et 1981




.Doina Dinca, Traian Nica

Civilisation française contemporaine












PLAN.......................pag.1



INTRODUCTION....................pag.2

DEFINITION DE L'ESPACE RURAL.........pag.2

CARACTERISATION DE L'ESPACE RURAL......pag.3

LA POPULATION...................pag.3

AGRICULTURE: MOINS DE TERRES, PRODUCTION PLUS GRANDE.......................pag.5LES PETITS VILLAGES VONT-ILS MOURIR ?......pag.6

CONCLUSION.....................pag.10

ANNEXES.......................pag.12

BIBLIOGRAPHIE..................pag.17






























































Bibliographie




.Henri de Farcy

L'espace rural, Presses Universitaires de France, 1975




.Gaston Roupnel

Histoire de la campagne française,Librairie Plon,1974 et 1981




.Doina Dinca, Traian Nica

Civilisation française contemporaine, aius 1996





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