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Ces réactions, aucune typologie narrative ne peut en rendre compte car elles se produisent à partir de formes concrètes, linguistiques

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Ces réactions, aucune typologie narrative ne peut en rendre compte car elles se produisent à partir de formes concrètes, linguistiques. Et si l'analyse ne porte pas sur ce système concret et sur son décodage, elle passe à côté des caractères intrinsèques de l'oeuvre d'art, de ce qu'elle a d'unique. Or ce qu'il y a d'unique échappe à toute typologie et à tout schéma, c'est le sceau de chaque texte, sa manière d'être et d'agir sur le lecteur. Cette unicité du texte, de chaque texte, n'est pas quelque chose qui vient de l'extérieur mais se trouve d'une façon plus ou moins explicite dans le texte, elle est encodée dans le texte; cependent il faudrait savoir où chercher dans le texte ce principe qui assure son unicité et se demander sous quelle forme il se cache dans le texte. S'il y a programme, encore faudrait-il savoir l'identifier avec certitude, à la logique particulière de ce texte, non pas de tous les texts, à la fonction qui l'organise dans le processus de son expansion, et qui ne s'applique pas indifféramment à n'impote quell texte de la meme manière.



Dans ce qui suit nous nous proposons de résumer la réflexion sur le fonctionnement pragmmatique du texte littéraire chew F. de Saussure, M. Riffaterre et J. Kristeva.

F. de Saussure avait remarqué, en étudiant le vers saturnien latin, qu'il y a certains phénomènes, certaines régularités phoniques qui permettaient d'apercevoir, disséminé dans la longueur du vers l'anagramme dun nom proper, comme dans cet exemple(94): "Taurasia Cisaura Samnio cepit" qu'il comente: "Ceci est un vers anagrammatique contenant complètement le nom de Scipio (dans les syllables ci+pi+io, en outre dans le s de "Samnio cepit" qui est initial d'un groupe où presque tous le nom Scipio revient. Correction de Cepi par le ci de Cisauna. Saussure pensait qu'il fallait appeler plus proprement ce phénomène anaphonie, mais ce mot avait déjà un autre sens "savoire celui de désigner l'anagramme incomplète qui se borne à imiter certaines syllabes d'un mot donné sans s'astreindre à le reproduire entièrement"(95), certainement, dans le vers, toutes les syllables entrent dans des réseaux d'allitérations ou d'assonances ou dans une forme d'harmonie phonique quelconque. L'anagramme s'en distinguerait par ce qu'elle se concentre, comme l'anaphonie, sur un mot, sur un nom proper, celui d'un chefou d'un dieu mort. F.de Sau 15515q1618p ssure voit dans ce phénomène une constante de la poésie latine. "Depuis le temps où la poésie latine pratiquait encore le vers saturnine jusqu'à la plus basse époque et jusqu'au Moyen Age, elle n'a cessé à aucun moment de courir dans le choix des mots qui composent le vers sur la donnée de l'anagramme, sous la forme spéciale(et double grâce aux mannequins) que nous nommons l'hypogramme. Son opinion était que tout texte se structure autour d'un nom proper, décelable dans le texte sous la forme de l'anagramme. "Il resort de là qu'à auqune époque et dans aucun genre, il n'a existé une manière de faire des vers latins qui consisterait simplement à puorvoir à la mesure du vers: mais que la paraphrase phonique d'un mot ou d'un nom quelconque et la préoccupation parallèle constamment imposée au poète en dehors du mètre. Bien autrement que la condition du mètre, une telle loi domine d'avance toute l'expression et toutes les combinaisons de mots que peut choisir le poète; elle devient fatalement, si elle existe, la base - deplorable en sa nature mais impossible à fuir en ses effets - qui déterminera, presque puor tout le passage la forme que donne l'auteur à sa pensée par les mots.

La conception saussurienne du locus princes (du mot dont la présence implique une plus grande somme de coïncidences que celled u premier mot venu) donnait une réponse satisfaisante à une question aussi naturelle qu'embarrassante: si pour le scripteur le langage poétique est une infinité potentielle, si, par conséquent ce langage est l'ensemble des possibilités réalisables et que chacune de ces possibilités soit séparément réalisable qu'est-ce qui détermine le choix du poète (nous entendons ici le langage poétique dans son sens large qui englobe la prose artistique). Il était logique,et, en quelque sorte inévitable ; de croire à l'existence d'un mot thème qui surdétermine les choix dont dispose le poète et qui s'actualiserait de façon anagrammatique dans le texte. Saussure a postulé un hypogramme condensé en un seul mot qu'il faudrait redécouvrire réparti le long de la phrase; c'est ce système de référence et de répétition qui représente pour lui le "sens profound" du texte, c'est sa forme, son unicité, non le contenu de ce qui est répété. Selon Saussure, le principe organisateur du texte, son centre, n'est pas sous les mots ou derrière eux, mais en dehors de ce texte où il se glisse sous la forme d'une loi qui le recompose ; le texte vivrait d'un pricipe qui n'est pas lui, mais qu'il institue à force de répétitions, de reprises, de corrections qui sont sa chair. On peut voir comment, déjà le texte perd sa linéarité et son produit - le sens - et s'organise en profondeur, musicaement, en même temps qu'il réclame sa signifiance.

Saussure était conscient de l'importance de sa découverte et des possibilités de la déveloper en un système malgré la difficulté de débloquer une pensée fixée sur les lieux communs de la critique littéraire. "Ces règles représentant autant de facultésaccumulées semblent tendre à rendre l'anagramme illusoire. Je réponds avec une certaine confiance en me remettant à l'avenir; il arrivera un moment où l'on en ajoutera bien d'autres et où celle-ci paraîtront le maigre squelette du code sans son étendue réelle. On aura eu le temps, vu que nous en avons pris que l'essentiel, d'autre part de reconnaître que l'hypogramme en soi est tellement incontestable qu'il n'y a rien à redouter ni pour son existence ni pour son exactitude, de la pluralité des voies qui s'ouvrent pour ses différentes réalisations."(97)Ce n'est qu'à partir de 1964(98)que ses notes serons connues, reprises et développées par les sémioticiens. C'est Julia Kristeva qui développera la pensée des "Anagrammes" sur des bases scientifiques très modernes.

Dans ce qui suit nous nous rapporterons surtout au chapitre "Pour une sémiologie des paragrammes". J.Kristeva réduit l'héritage saussurien à quatre principes qu'elle accepte et se propose de développer:

a)      Le langage poétique "donne une seconde façon d'être, factice, ajoutée pour ainsi dire à l'original du mot".

b)      Il existe une correspondence des éléments entre eux, par couple et par rime.

c)      Les poétiques binaires vont jusqu'à transgresser les lois de la grammaire.

d)      Les éléments du mot-thème (voire une letter) s'étendent sur toute l'étendue du texte ou bien sont amasseés en un petit espace, comme celui d'un mot ou deux.

J.Kristeva se propose de donner au corpus formé par ces thèses une assise scientifique dans le cadre d'un formalisme "isomorphe à la productivité littéraire se pensant elle-même"(100). Les bases de ce formalisme, elle les cherche d'une part dans le domaine des mathématiques et des métamathématiques, d'autre part dans celui de la linguistique générative ; ces deux sources du raisonement kristévien sont censées satisfaire à deux exigences de l'analyse du langage poétique:

- appliquer à l'analyse du langage poétique un langage mieux adapté que la phrase indo-européenne à sujet et prédicat;

- concevoir en générale et le langage poétique en particulier, comme un système dynamique.

Ces prémisses permettent de dégager trois thèses qui seront aussi des directions du raisonnement kristévien:

le langage poétique est la seule infinité du code

le texte littéraire est un double: écriture- lecture

le texte littéraire est un réseau de connexions.

Loin de caractériser le seul langage poétique, dans la conception de J. Kristeva ces thèses s'appliquent à toute la société qui se structure à tous ses niveaux selon les lois de l'analogie, d'une façon paragrammatique. Cette conclusion élimine l'isolement du discourse par rapport aux autres pratiques signifiante, ce qui lui avait valu d'être taxé de superflu, d'ornement. Vu les traits distinctifs du langage poétique la science ne peut en rendre compte d'une façon satisfaisante ; il est nécessaire de développer un appareil qui soit plus approprié à l'objet qu'il se donne : "Il est évident que le langage poétique comme système complémentaire, obéissant à une logique differente de celle de la démarche scientifique exige pour être décrit un appareil qui prenne en considération les caractéristiques de cette langue poétique."(101)La démarche kristévienne se propose de complétersinon de remplacer deux directions dans la pensée contemporaine, la conception naturaliste de la littérature comme reflet (expression) de la réalité et la notion du langage poétique comme déviation du langage normal; ces deux conceptions emêchent d'étudier la morphologie proprement poétique et la conception du système linguistique comme hiérarchie empêchent de voir dans le langage poétique(la création métaphorique, par exemple) autre chose qu'un sous-code du code total. Mais ce n'est que dans le langage poétique que se réalise pratiquement "la totalité" du code dont le sujet dispose dans l'acte de la création poétique. Et la pratique littéraire est exploration et découverte des possibilités du langage: elle institue une dyade inséparable de la loi (le discours usuel) et de sa destruction et cette coexistence indivisible de la loi et de sa transgression est "la complémentarité constitutive du langage poétique, une complémentarité qui surgit à tous les niveaux des articulations textuelles non-monologiques (paragrammatiques)"(102). Le langage poétique ne peut pas être, par conséquent, un sous-code. "Il est le code infini ordonné un système complémentaire de codes dont on peut isoler (par abstraction opératoire et en guise de démonstration d'un théorème) un langage usuel, un métalangage scientifique te tous les systèmes artificiels de signes, qui, tous, ne sont que des sous-ensembles de cet infini extériorisant les régles de son ordre sur un espace restreint."(103)

L'objectif du sémioticien change : il ne se propose plus d'étudier la déviation par rapport à la norme mais de lire le fini par rapport à une infinité en décelant une signification qui résulterait des modes de jonction dans le système ordonné du langage poétique. "Décrir le fonctionement de langage poétique, c'est décrir le mécanisme des jonctions dans une infinité potentielle."(104) Mais l'auteur vit dans l'histoire et dans son texte, qu'il le veuille ou non, la société s'écrira. Le texte nait et prend sa place entre des textes et des rapports s'établissent d'un texte à l'autre. Chaque texte porte en soi la trace des autres, d'un autre type, dans la diachronie ou dans la syncronie. Chaque texte est un texte-réplique, un dialogue de deux discours: un texte étranger se glisse toujours dans le réseau de l' écriture,que celle-ci absorbe selon des lois qui restent à découvrir ; les lignes du texte cachent et révèlent à la fois des voix des autres textes qu'il englobe.

Le langage poétique apparaît comme un dialogue de textes où toute séquence se fait pae rapport à une autre provenant d'un autre corpus; toute séquence est doublement orientée: vers ce par rapport à quoi elle se construit d'une part, vers ce à quoi elle tend d'autre part. C'est ainsi qu'il faut entendre les paroles de Lautréamont qui déclarait le plagiat nécessaire ou celles de Mallarmé où écrir, c'est "s'arroger en vertu d'un doute- la goutte d'encre apparentée à la nuit sublime - quelque devoir de tout recréer, avec des réminescences pour avérer qu'on est bien là où l'on doit être... "(105) La manière dont la texte se pose entre les autres n'est pas sans ressembler à celle dont une phrase entre dans un texte; elle doit prendre appui sur une autre, elle doit répéter, d'une certaine façon et partiellement, le message d la précédente : on peut se faire une idée de la profondeur, de la façon radicale dont le dialogisme se fait repérer usque dans les moindres unités discoursives. L'ensemble du langage poétique est formé d'unités en relation : c'est une en relation et unemise en espace de séquences et par la chaque unité se distingue du signe qui implique un découpage dans la linéarité signifiant-signifié. Dans cette perspective, le texte littéraire se présente comme un système de connexions multiples qu'on puorrait décrire comme une structure de réseaux paragrammatiquesdéfinir le contexte littéraire comme reseau paragrammatique revient à poser le principe de l'élaboration spatio-temporelle de l'image littéraire et en même temps soumettre celle-ci au devenir, à la mouvance, au dynamisme. C'est aussi mettre en évidence sa déterminetion plurielle sa motivation. A tous les niveaux de l'élaboration de l'imageon trouvera la même fonction qui organise le texte et ci cette fonction apparaît à différents niveaux(phonétique, sémique, séquenciel ou idéologique) cela ne veut pas dire qu'un de ces niveau soit dominant ou primordiale dans la chronologie ou comme valeur. "La différenciation de la fonction est une diachronisation opératoire d'une synchronie de l'expantion du mot-thème dont parle Saussure et qui surdétermine le réseau."(106)Cette notion est spécifique de chaque écriture mais elle garde un trait caractéristique: elle agit dans toute l'étendue de l'espace linguistique définit entre le code et sa transgression (de 0 à 2). On trouve chez Mallarmé l'idée du Livre comme écriture organisée par une fonction dyadique, topologique, décelable à tous les niveaux de la transformation et de la structure du texte : "Le livre, expansion totale de la lettre, doit d'elle tirer, directement, une mobilité et spacieux, par correspondences, instituer un jue, on ne sait, qui confirme la fiction...."(107)Au niveau phonétique, cette fonction peut se manifester sous la forme d'un mot-thème ou d'un mot-fonction qui se fait lire à travers les lignes dans un diagramme spatiale de correspondences, des jeux combinqtoires ou des permutations chargeant de signifcatons complémentaires les morphème fixes - effacés - du langage courant. Citons encore Mallarmé : "Le vers qui de plusieurs vocables refait un mot totale, neuf, étranger à la langue et comme incantatoire achève cet isolement de la parole ; niant d'un trait souverain le hasard demeuré aux termes nalgré l'artifice de leur retrempe alternée en le sens et la sonorité, et vous cause cette surprise de n'avoire jamais ouï tel fragment ordinaire en même temps que la réminiscence de cet objet baigne dans une neuve atmosphère." Ainsi dans la totalité multivoque du réseau paragrammatique la distinction signifiant-signifié se voit réduite et le signe linguistique apparait comme dynamique. Au niveau des constituants sémique l'image se construit par des corrélations que ceux-ci entretinnent au sein même du message, par un transcodage à l'intérieur du système. La compexité des relations à l'intérieur du reseau expique la difficulté ou l'impossibilité de la traduction d'un texte sans perte au niveau de la signification, sans destruction du réseau de corrélation. La traductibilité des textes usuels ou scientifiques s'explique par ce que ceux-ci interdisent le jeu des permutations sémiques à l'intérieur du message. Le langage poétique ne fait que bâtir des amplifications de la relation qui le structure. Si le langage poétique fournit un sens, il ne saurait être que celui qui s'élabore sous le sceau de la fonction entre les éléments (ensembles) qui s'appliquent les uns aux autres ou à eux-même à l'infini. Les s mes, si l'on entend par là des points de signification, se résorbent dans le fonctionnement poétique. Dans le langage poétique toute séquence comportele message en même temps que toutes les séquences sont équivalentes à une fonction les englobant toutes. Selon Julia Kristeva, la pratique sémiotique de l écriture ou paragrammatique peut être représentée sous la forme d'un tétralemme dont les propositions seraient : chaque signe a nu dénotatum, chaque signe n'a pas de dénotatum, chaque signe a et n'a pas de dénotatum, il n'est pas vrai que chaque signe a et n'a pas de dénotatum. Ainsi, l'écriture paragrammatique constitue "une réflection continue, une contestation écrite du code, de la loi et de soi-même, une voie(trajectoire complète) zéro(qui se nie) ; c'est la démarche philosophique contestative devenue langue (structure discursive)." (109)

Par rapport à la sémiologie kristévienne des paragrammes, la conception de M. Riffaterre se situe un peut en retrait, tandis que par rapport à Saussure, la même conception explore une autre direction. Selon M. Riffaterre le fait qu'on doive se poser la question quell est le mot inducteur de paragramme et que la saturation du texte par une paraphrase phonique du mot inducteur ne soit pas immédiatement perceptible à la lecture est étranger au processus naturel de la lecture du texte littéraire, car dans le phénomène de la lecture c'est la forme qui s'impose au lecteur, c'est elle qui encourage lq recherche d'un certain côté ou la limite d'un autre, c'est elle qui préside à la démarche herméneutique même si le sens reste obscur. Dans la conception riffaterrienne le dépistage du réseau paragrammatique doit partir des caractéristiques textuelles de surface, donc du style et des contraintes qu'il impose à l'attention du lecteur.

M. Riffaterre considère que les caractéristiques stylistiques que le texte propose sont des variantes d'une structure sémantique qui n'a pas besoin d'être actualisée sous la forme d'un mot-clef intact ou dispersé dans la matière du texte "pourvu que le décodage des éléments mis en relief et des autres déformations formelles permette au lecteur de prendre conscience de leurs récurrence et par conséquent de leur équivalences : il les perçoit des lors non seulement comme formes mais comme variantes d'un invariant. "(110)

Au lieu de l'hypogramme condensé de Saussure, M. Riffaterre propose de cherche la signifiance paragrallatique dabs les transformation lexicales d'une donnée sémantiquecette conception permet d' eviter toute téléogie. "nul besoin de poser un point de départ, un fait de langue antérieure à d'autre :on a plutôt affaire à des déplacements : le noyau sémantique se comporte comme le symptôme d'une névrose dont le refoulement le fait surgit ailleurs dans le texte, en une véritable irruption d'autres symptôme. C'est à dire de synonymes ou de paraphrases."(111) pour définir le programme sémantique M. Riffaterre se fonde sur trois caractères de l'énoncé littéraire :

- le texte littéraire se construit par expantion à partir d'unités plus petites que le texte qu'elles génèrent ;

- les dérivations sont autonomes puisqu'elles se suffisent à elles-mêmes et que la nature de leurs référents est elle-même verbale ; toutefois le point où devrait converger le fasceau de ces références du texte au texte est un espace vide, et le référent verbal qu'est le programme demeure implicite, encore que le lecteur puisse le cerner;

- les mots qui réalisent la dérivation ne sont jamais des énoncés directs, littéraux, mais des énoncés indirects, métaphoriques ou métonymiques


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