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CASTELE

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CASTELE

Les théories sur le système des castes ont eu en Occident de grandes répercussions en philosophie politique. L'inégalité des castes, selon la théorie qui fondait cette inégalité sur la naissance, a été utilisée au siècle dernier par les doctrines racistes et a alimenté les spéculations sur la supériorité des Aryens. Le régime des castes est systématiquement condamné par les doctrines égalitaires.



La Constitution indienne de 1950 rend caduc en droit le système des castes, c' 535d35f est-à-dire qu'elle ne supprime pas les castes mais «toute discrimination fondée sur la religion, la race, la caste, le sexe et le lieu de naissance»; en effet, les castes restent une donnée sociale active car elles représentent des structures d'identification et de solidarité qui n'ont pas été remplacées. La rigueur de l'organisation socio-économico-cosmique, dont certains s'échappent en se convertissant au bouddhisme par exemple, a en effet sa contrepartie: ceux de la même «naissance» constituent un véritable réseau d'intégration, comprenant parfois écoles, dispensaires, aides de toute sorte.

Les castes en Inde

Premiers colonisateurs de l'Inde, au début du XVIe siècle, les Portugais ont désigné les groupes composant la société indienne par le mot casta, qui s'apparente au latin castus signifiant «pur, sans mélange». Le terme renvoyait alors au grand nombre de groupes «étanches» désignés par le terme jati. Par la suite, les varna furent également désignés par le même mot. On accepte généralement l'idée que la hiérarchie des varna est venue justifier la division sociale en jati, mais ces deux réalités représentent des systèmes indépendants.

Les varna

Les quatre varna correspondent aux quatre parties du corps de l'Homme cosmique (Brahma), dont ils sont issus. Ainsi l'enseigne le Dharmaçastra, ou Traité de la disposition naturelle des choses, dans lequel sont codifiés ordre du monde et lois sociales.

Thèmes associés

Le brahmane, né de la bouche de Brahma, est pur. Il possède la Connaissance. Proche de l'absolu, il est l'intermédiaire entre les hommes et les dieux. Prêtre, il a la charge d'assurer et d'accomplir les rites védiques. Il est le gardien des gestes du sacrifice et de la prière.

Le kshatriya, né des bras, détient le pouvoir (kchatra). C'est le noble, le guerrier. Il a le devoir de rechercher la Connaissance et de la mettre en pratique. Pour entretenir ses vertus guerrières, il peut consommer de la viande et des excitants (boissons fermentées, drogues). Le pouvoir est néanmoins subordonné aux prêtres.

Le vaiçya, né des cuisses, appartient au «peuple de la contrée» (viç). S'il doit prier et sacrifier, il est, avant toute chose, dévolu aux tâches de production et de commerce (cultivateur, artisan, commerçant, usurier).

Thèmes associés

Les membres de ces trois premiers varna hiérarchisés sont «deux fois nés», et une cérémonie symbolise cette seconde naissance. C'est pourquoi ils portent le cordon sacré.

Le sudra, né des pieds, est le serviteur des autres varnas (la hiérarchie n'est donc pas linéaire).

L'ordre du monde repose donc sur la distinction des activités comparable aux trois ordres de la société occidentale. Le varna (ou couleur), c'est avant tout la classe au stade primitif de la production.

La classification est incomplète si l'on n'y inclut pas ceux qui sont de par leur naissance «intouchables», dont le contact est impur mais dont les fonctions impures sont indispensables à la marche du système. L'emploi du terme «intouchable» a été interdit par la Constitution, ainsi que les interdits traditionnels (en fait, de véritables persécutions) qui frappaient ces hindous. Gandhi leur attribuait le titre de harijan (fils de Dieu).

Les intouchables font partie du système de castes, alors que les étrangers, les chrétiens, les musulmans sont véritablement des parias, hors du système, comme ceux qui ont dérogé aux lois de leur catégorie de naissance.

Les jati

Les jati (ou «naissance») sont toutes rattachées à un varna. Chaque Indien naît, vit et meurt dans la jati, c'est-à-dire un groupe socioprofessionnel que l'on peut placer dans un des varna et dont les membres reconnaissent cette affectation (dans une conception du monde où chacun est à la place que lui ont value ses vies précédentes). C'est la corporation, qui a ses lois, ses coutumes, ses particularités. Celui qui exerce un métier en devient le propriétaire. Le travail se transmet de père en fils. La caste se crée par affinités (genre de vie, communauté d'intérêts). Elle implique un comportement social, des privilèges religieux, des interdits. Chaque jati a son tribunal, ses propriétés. Il pratique de préférence l'endogamie, pour éviter le démembrement de l'héritage. Les jati sont mouvants: il s'en crée, il en disparaît.

Thèmes associés

Les jati traditionnels ne correspondent plus aux professions actuelles (un «potier» peut devenir ingénieur) et ne correspondent pas non plus à des niveaux de vie (il y a des brahmanes pauvres et des intouchables ministres).


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