Documente online.
Zona de administrare documente. Fisierele tale
Am uitat parola x Creaza cont nou
 HomeExploreaza
upload
Upload




Les activités non bancaires

Franceza


Les activités non bancaires

Pour éviter qu'une part importante de l'épargne soit gérée uniquement par les assureurs via l'assurance vie, les banques commercialisent elles aussi ces produits dés le début des années 80.

A partir de cette date, leur part de marché n'a cessé de croître, les banques devenant ainsi les acteurs principaux du marché. Au regard du développement rapide de l'assurance vie et dans un souci de diversification, elles ont étendu leurs gammes de produits d'assurance à l'IARD (Incendies, Accidents, Risques Divers).



Quels sont les produits offerts par les différents établissements de crédit ? Comment se répartit le marché national ? Comment les banques gèrent-elles ces deux métiers dont l'approche du risque est souvent très différente ? Pourquoi opèrent-elles une extension de la commercialisation des produits d'assurance vers l'IARD ? Quelles sont les limites au développement des différents produits d'assurance par les banques?

La présence des banques, souvent par l'intermédiaire de filiales, s'est développée dans le capital investissement. En effet, en tant que source de financement alternative pour les entreprises, le capital investissement constitue une voie supplémentaire de diversification des services offerts à cette clientèle.

La commercialisation des produits d'assurance: « la bancassurance »

Présentation de la « bancassurance »

Définition

La bancassurance est un système de distribution utilisant les réseaux bancaires pour la diffusion de contrats par des sociétés d'assurance (filiales ou partenaires des banques). Les contrats diffusés dans le cadre de la bancassurance peuvent relever :

des activités concernant la vie, dans ce cas on parle d'assurance vie portant sur les personnes. Elle se subdivise en 2 types d'engagements, la garantie « en cas de décès » destinée à verser un capital aux ayants droit de l'assuré et la garantie « en cas de vie » qui consiste à verser un capital à l'assuré s'il est encore en vie. Une nouvelle forme de garantie existe aujourd'hui, elle est appelée « capitalisation » et permet de souscrire des contrats proches de la garantie « en cas de vie », dans lesquels le souscripteur verse une prime unique capitalisée à un taux minimum garanti. Ce type de contrats est désormais utilisé dans le financement complémentaire des retraites.

des activités concernant la prévoyance et le risques divers, c'est ce qu'on appelle l'assurance I.A.R.D. (incendie, accidents et risques divers). Elle garantit le maintien du patrimoine en exerçant une fonction d'indemnisation en cas de sinistre. Elle regroupe les assurances automobiles, multirisque habitation, risques d'entreprises, etc.

Evidemment, ces produits s'adressent prioritairement aux particuliers et aux professionnels du fait de la fréquence des contacts avec leurs banques.

Approche stratégique

La banque peut distribuer des produits d'assurance simples mais ne semble pas bénéficier d'un savoir-faire pour les fabriquer. C'est pourquoi la banque doit effectuer un choix stratégique, à savoir, devenir assureur ou distributeur :

elle peut acheter une entreprise d'assurance ;

elle peut créer sa propre compagnie d'assurance ;

elle peut conclure une alliance financière (holding, joint venture) ;

elle peut passer un accord de distribution.

Si la banque choisit de devenir assureur, elle doit remplir certaines conditions. Elle doit tout d'abord prendre connaissance du patrimoine de sa clientèle pour mieux cibler les produits qu'elle va lui proposer ; puis elle doit contrôler ses coûts, son image de marque, le suivi des ventes et fidéliser sa clientèle.

D'un point de vue plus pratique, la banque doit bénéficier d'une capacité de gestion et de formation de son personnel, d'un niveau de sécurité suffisant (mutualisation des risques) et d'une adaptation aux contraintes d'organisation spécifiques à l'assurance.

Enfin, la banque doit acquérir un savoir-faire en matière de technique d'assurance, d'innovation et de connaissance du marché de l'assurance.

La réussite de son lancement dans la bancassurance tient essentiellement à la volonté de diversification de ses activités et à la qualité du choix des supports, c'est-à-dire que la banque doit doser le degré de connexité entre les produits d'assurance et les autres produits qu'elle distribue (SICAV, FCP). Elle doit également savoir estimer la capacité bénéficiaire de cette opération et mesurer l'originalité de son projet par rapport à la concurrence.

Cependant, il ne faut pas négliger les résistances au changement, c'est pourquoi cette entreprise doit susciter l'adhésion du personnel de la banque et évidemment, celle de sa clientèle. L'objectif est de montrer que l'assurance n'est pas étrangère au monde de la banque en concevant une formule à forte connexité accompagnée d'un service bancaire. Elle dégagera ainsi une marge bénéficiaire supérieure.

A titre d'exemple, l'assurance chômage peut être souscrite simultanément à un crédit. Cette gamme de produits d'assurance renforce la distribution des produits bancaires, on parle alors d'instrument d'accompagnement de la politique commerciale de l'établissement.

Généralement, garantissant une bonne rémunération à la clientèle, la banque compense par le volume la faible marge bénéficiaire du produit d'assurance. Le produit doit offrir une connexité suffisante pour représenter le prolongement naturel ou le plus commercial des services bancaires qu'il accompagne et porter sur un volume suffisant po 13113y2413n ur garantir l'amortissement des coûts.

Si la banque réussit dans sa stratégie de bancassurance, c'est-à-dire, imposer une image de marque et s'assurer une certaine crédibilité dans l'assurance, elle pourra développer des produits traditionnels d'assurance non liés à un support bancaire ; on les appelle les « produits d'assurance parrainés ».

L'activité assurance vie

Un outil de conquête et de fidélisation

D'habitude ce type de produit, de par sa diversité, s'adresse à une clientèle composée de retraités (1/3), d'employés (un peut moins de 1/3) entre autres, et de revenus très variés. Cependant, certains établissements proposent des produits plus évolués s'adressant essentiellement à une clientèle patrimoniale et de fortune.

Le but de la banque est alors de personnaliser ses offres et ses services par une approche différenciée des prospects et des clients car il existe un souhait de sur mesure de la part de cette clientèle « haut de gamme ».

Ainsi, la banque propose des contrats d'assurance vie présentant des avantages fiscaux et des rendements attractifs du fait de la faiblesse de l'inflation ces dernières années.

La clientèle recherche, à travers cette variété de produits, la protection du capital, sa valorisation et sa transmission. Dans cette perspective, des garanties sont appelées à jouer et les héritiers sont a même d'apprécier la qualité des services fournis et d'être réceptifs à une offre future.

En d'autres termes, c'est autant par la précision et l'adaptation des produits offerts que par la publicité que la banque essaie d'accroître sa part de marché et peut fidéliser sa clientèle. Pour ce faire, la banque bénéficie de l'aide d'une compagnie d'assurance spécialisée pour l'élaboration du projet, celle-ci pouvant être une filiale de banque ou un partenaire extérieur.

La tendance actuelle montre une évolution rapide des marchés vers une grande variabilité, donc une croissance du risque. Evidemment, les clients sont conscients de ce risque et sont à la recherche de produits relativement sûrs. Ce sont plus généralement les produits dits « à effet de cliquet » c'est-à-dire qu'il n'y a aucun risque sur le capital et les intérêts reçus en fin d'année sont définitivement acquis.

La banque par l'intermédiaire de ces produits propose des services complémentaires et des réponses spécifiques à l'attente de la clientèle :

a) la couverture des valeurs mobilières détenues dans le cadre d'un contrat d'assurance en unités de compte en cas de décès d'un investisseur. Ici, il y a acceptation du risque de variation de la valeur des unités de compte du contrat. Les bénéficiaires peuvent subir les conséquences de la baisse des valeurs des unités, auquel cas le contrat ne remplit plus son rôle dans la stratégie patrimoniale.

Cependant, grâce à un système informatique adapté, il existe une possibilité de gestion dynamique dans le cadre d'un contrat multi supports en unités de compte qui préserve les héritiers des effets d'une baisse des marchés financiers. Cette garantie permet donc de transmettre un capital non affecté par ces variations.
Ce type de contrats existe sous deux formes :

la forme dite « évolutive » où le capital versé est au moins équivalent à la valeur atteinte par ses investissements si ceux-ci avaient été effectués sur un support de référence (S.I.C.A.V. monétaire, par exemple);

la forme « plancher » qui permet de verser aux héritiers une somme représentant au minimum les investissements effectués sur le contrat.

b) l'organisation de la transmission du patrimoine. L'objectif est de transmettre un capital non entamé. Pour cela, il existe la possibilité d'adjoindre à un contrat d'assurance vie une garantie complémentaire dont le montant est fixé en fonction de l'âge de l'assuré, de son investissement et de ses besoins. Ainsi, la couverture de tout ou partie des droits de succession dus par les bénéficiaires est assurée.

c) La complémentarité avec dévolution légale. La réglementation est très stricte et le barème fiscal est très élevé donc il est parfois compliqué de protéger un conjoint ou de favoriser un héritier. L'assurance vie représente ici un « espace de liberté » atténuant les rigueurs du Code Civil et du Code Général des Impôts. Elle permet des solutions patrimoniales personnalisées.

Analyse de l'activité

L'étude des marchés de l'assurance des particuliers en France montre que les réseaux traditionnels de l'assurance - agents généraux, courtiers et salariés - sont en perte de vitesse depuis les années 80. En effet, en 1989, ils pesaient 60% de la distribution d'assurance vie, mais ils sont descendus à pressent 40% de pénétration du marché. Dans le même temps, les bancs assureurs ont vu leurs parts de marché progresser de 40% à 60%.

Les grands réseaux bancaires français ont cherché à maîtriser et à développer la distribution de cette nouvelle ligne de produits afin de diversifier leur source de revenus et d'augmenter le degré de fidélité de leurs clients.

De plus, du fait de l'accentuation de la concurrence entre les établissements bancaires d'une part, et entre banc assureurs et assureurs traditionnels d'autre part, on a constaté une diminution permanente des taux de commissionnement liés à la distribution de l'assurance. Cela a conduit beaucoup d'assureurs traditionnels à cesser leur activité ou à fusionner en raison d'un résultat en dessous du seuil de rentabilité.

Le succès des bancs assureurs dans l'activité vie sur le marché français est dû en grande partie à l'utilisation du « trafic » permanent existant dans les agences pour vendre des produits supplémentaires.

Le développement de nouvelles technologies dans la télécommunication, rendant l'accès à l'information sur la clientèle plus rapide et permettant des simulations de contrats, constitue aussi un réel avantage pour les banques. Enfin, ils ont bénéficié du cadre fiscal attractif de l'assurance vie dans sa forme épargne.

Si l'on regarde à présent la répartition de l'assurance vie entre les différents établissements bancaires, une certaine domination des grands groupes qui ont investi les premiers ce marché de l'assurance vie s'affirme.

Il est à remarquer que, pour tous ces établissements, la majeure partie de leur activité réside dans l'épargne mais ils commencent à développer la capitalisation, ce qui tend à rejoindre les explications du premier paragraphe sur le financement des retraites.

Cette évolution s'explique par le succès des produits dans les formes épargne retraite et épargne assurance. De plus, le nombre de contrats portefeuille prévoyance décès a augmente lui aussi.

Le Crédit agricole est premier banc assureur français et deuxième assureur vie et la Caisse d'Epargne est place en deuxième position.

Une des raisons du fort développement de l'activité vie chez les banques tient au fait que ces grands établissements possèdent une image de sécurité. En effet, les clients sont généralement plus attirés par une marque réputée et donc sécurisante, que par la recherche d'une performance financière plus importante mais plus incertaine.

Les banques utilisent alors leur image de marque comme un outils marketing complémentaire pour attirer et fidéliser des clients.

Depuis quelques années, une autre branche dans la bancassurance, l'IARD, se développe, ce qui permet aux différentes banques d'accéder à un nouveau marché, celui des dommages aux particuliers et professionnels.

L 'assurance I.A.R.D.

Les banquiers: compétiteurs de l'assurance dommages

Au regard du succès de leurs produits d'assurance vie et fortes de l'expérience acquises ces dernières années dans ce domaine, les banques estiment qu'il est possible d'élargir leurs gammes de produits.

Dans cette perspective, les banques proposent maintenant des produits d'assurance dommages qui permettent une meilleure couverture des besoins des clients, offre une efficacité commerciale accrue, et amène une perception supplémentaire de commissions.

Cependant, l'assurance dommages peut apparaître comme un frein à l'activité globale des banques car elle demande une formation spécifique au métier d'assureur dont le milieu bancaire ne bénéficie pas. Cela demande donc des efforts de formation du personnel permettant ainsi d'assurer la rentabilité de l'opération.

Face à ce problème, les banques doivent choisir entre trois options stratégiques :

devenir assureur, c'est-à-dire, faire seul en construisant un système sur mesure et en bénéficiant des infrastructures déjà existantes. Mais cela représente un investissement important et demande de la patience quant à la construction de l'ensemble. Les banques optent ainsi pour une approche réseau, par opposition à une approche produit.

s'allier à une compagnie traditionnelle. L'avantage, ici, est que l'on bénéficie d'une infrastructure produite déjà établie et disponible à moindre coût. L'inconvénient réside dans la nécessité pour l'assureur de maîtriser ses relations avec le milieu traditionnel.

s'allier à une mutuelle sans intermédiaire, ce qui procure les mêmes avantages que précédemment sans pour autant en avoir les inconvénients.

Plus particulièrement, les objectifs des banques à réseau sont :

de se développer et de se substituer à l'assureur dans le travail commercial et d'améliorer la compétitivité des produits.

de maîtriser les équilibres techniques de l'assurance.

de construire une structure de coûts compétitive ce qui implique de concevoir précisément des processus de gestion opérationnels et les supports informatiques correspondants.

Analyse de l'activité

En France, en 1994, la part de marché assurance dommages des réseaux bancaires était de 3.3 milliards contre 139 milliards pour les distributeurs traditionnels.

En cette même année, 45 millions de contrats étaient signés, 50% pour l'assurance automobile et 50% pour l'assurance habitation, le flux annuel de nouveaux clients étant de +10%.

La pratique nous montre que des changements se sont opérés sur le marché de l'assurance IARD depuis l'arrivée du banc assureurs. Leur influence reste minime bien que leurs parts de marché passent de 0% à 5%. L'essentiel de l'activité est encore principalement exercé par les mutuelles sans intermédiaires, les agents généraux et les courtiers (79% du marché). Néanmoins, les agents généraux ont vu leur part baisser de 9% en 8 ans. Ce phénomène ne peut pas être attribué aux seules banques. Les mutuelles, ayant un sérieux avantage en terme de prix sur leurs concurrents directs, ont pu accroître leur implantation (de 28% à 31%).

Quant aux banques, leurs tarifs sont encore trop élevés, bien qu'elles aient progressé depuis leur entrée sur le marché. Ces résultats s'expliquent par une approche différente des banques, qui modulent leur niveau de prix en fonction de la zone géographique dans laquelle elles désirent s'implanter. Cela signifie des tarifs inférieurs à ceux de la concurrence là où elles veulent prendre des parts et des tarifs nettement supérieurs là où l' « attaque » n'a pas encore débuté.

Les limites et les risques de la « bancassurance »

Pour l'instant, les deux métiers que sont la banque et l'assurance ne semblent pas pouvoir être exercés par la même entité juridique. Eviter de faire ce que l'on ne sait pas faire, mais se développer en s'appuyant sur des partenaires au sein de mêmes groupes ou entre partenaires externes, apparaît comme la meilleure solution pour les banques.

Bien que les produits proposés par chacune de ces deux professions, notamment dans l'assurance vie, soient similaires, la banque et l'assurance ont des approches fondamentalement différentes du risque et de la manière de l'assumer.

L'incitation à la souscription de produits en unités de compte de type actions, au lieu de produits dits « classiques » investis en obligations, fait apparaître la nécessité d'un nouveau rapport au risque de la part des clients, alors qu'ils étaient habitués à obtenir des rendements long terme avec des produits liquides et sans risque.

Enfin, le banc assureurs qui n'avaient pas l'habitude de vendre des produits à risque, va devoir apprendre à gérer ce phénomène et à l'expliquer à leurs clientèles. En effet, ils vont passer de produits simples (fiscalité avantageuse, sans risque, fort rendement) à des produits compliqués à rendement plus aléatoire.

Jusqu'en 1997, les bancs assureurs ont largement profité de la très bonne tenue des marchés financiers, ce qui leur a permis d'accroître leur implantation dans le domaine de l'assurance.

Depuis quelques années, le marché de l'assurance vie s'essouffle et voit ralentir sa croissance. Du côté de l'assurance dommages, les cotisations diminuent en raison d'une forte pression des tarifs à la baisse. Cela laisse donc entrevoir une évolution à la hausse de la part de marché des bancs assureurs.

Le bilan n'est donc pas aussi inquiétant que certains veuillent le laisser croire. Les bancs assureurs vont continuer à se développer dans l'assurance dommages, surtout en direction des particuliers, et maintenir leur position dans l'assurance vie.

Le capital investissement

Définition

Le capital investissement est une technique de financement d'entreprise par apport de capitaux propres. Cette technique venue des Etats-Unis semble mieux adaptée à une économie de marchés financiers avec des taux d'intérêts réels relativement élevés.

De plus un chef d'entreprise est plus enclin à faire appel à un investisseur en capital pour financer le développement de son entreprise, plutôt que d'emprunter en étant obliger d'apporter sa garantie personnelle à un banquier quand celui-ci accepte de prêter.

L'investisseur prend donc un risque au même titre que l'entrepreneur, instaurant ainsi une relation de confiance entre les deux partenaires, condition sine qua non de la réussite de ce partenariat.

Le développement du capital investissement est aussi une solution au manque structurel de fonds propres des P.M.E.

Les sociétés de capital-risque prennent donc des participations dans des sociétés non cotées sous la forme d'actions ou d'obligations convertibles pour une durée limitée de trois, cinq ou sept ans avec pour optique de réaliser une plus-value. Elles rentrent toujours dans le capital d'une entreprise en tant qu'actionnaires minoritaires (< 40% du capital).

Le statut de société de capital-risque est définit par la loi n°85-695 du 11 juillet 1985.

Le capital investissement regroupe différentes activités :

Le capital-risque :

Activité de loin la plus risquée et la moins pratiquée, le capital-risque s'adresse à des sociétés en création ou très jeunes (moins de trois ans en général), principalement dans des secteurs de haute technologie. Dans cette situation, l'entreprise ayant besoin de capitaux pour financer la fabrication et la commercialisation de son produit, ne génère pas encore de profit, et donc la société de capital-risque vise la réalisation de plus-values sur du long terme.

En France, en 1996, les montants investis dans la création ont pour la première fois dépassé le milliard de francs, soit 3 fois les montants de 1995, et ce qui représentent 20% du montant total des investissements.

L'activité du capital-risque en France apparaît très dynamique par rapport à la plupart des pays européens.

Le capital développement :

Il s'adresse à des entreprises ayant une situation financière saine. Elles ont besoin de fonds pour augmenter leurs capacités de production et leur force de vente, mais aussi pour développer de nouveaux produits, financer des acquisitions et accroître leur fonds de roulement.

Le capital développement est une activité beaucoup moins risquée que le capital-risque puisqu'il s'agit de financer le développement d'une entreprise dont la concurrence existante sur son secteur d'activité est déjà connu. Ce type d'investissement se fait donc dans le but de réaliser des plus-values à court ou moyen terme, et représente 40% des investissements des sociétés de capital-risque.

Le capital transmission :

Les capitaux apportés par le capital investisseur sont destinés à permettre l'acquisition par la direction existante, ou par une nouvelle équipe, et par leurs investisseurs, d'une société déjà établie. Ce peut être également un financement visant à créer une société holding afin d'acquérir une ou plusieurs entreprises existantes, notamment dans le cadre de successions patrimoniales. En France, cette activité  représente plus de 1/3 des montants investis, et plus de 1/5 des investissements en nombre.

Rachats de positions minoritaires :

C'est l'activité la moins pratiquée en France, elle représente environ 1/10 des montants investis.

Elle a pour but le rachat d'actions détenues par des actionnaires familiaux ou éventuellement par d'autres opérateurs en capital investissement

Les nouveaux enjeux du capital investissement

L'environnement positif du capital investissement (hausse de la bourse, nouveaux marchés bousiers,) attire de plus en plus de capitaux.

Les banques sont toujours les principaux apporteurs de fonds (20%-30% des fonds),

Les autres grands investisseurs sont les Caisses de retraite (16%-20%), suivies des compagnies d'assurance (12%-15%) et des personnes privées (10%-16%). Il y a aussi les fonds d'investissement des universités et des grandes écoles.

Il est à noter un rééquilibrage des investissements en faveur des opérations de capital-risque. Cette tendance s'explique principalement par une plus grande spécialisation des équipes et par des dossiers de création dont les caractéristiques répondent mieux aux critères des investisseurs, mais aussi par la perspective d'une meilleure rémunération des risques pris grâce à une plus grande liquidité des investissements (création de nouveaux marchés européens).

Mais, force est de constater que ces investissements sont encore très faibles par rapport aux crédits d'investissement accordés par les établissements de crédit. La création des Fonds Commun de Placement dans l'Innovation (FCPI) incite d'ores et déjà les épargnants à investir dans des P.M.E. non cotées. Mais les professionnels du capital investissement attendent surtout la mise en place de fonds de pension français. Car au-delà de la nécessité de mettre en place des fonds d'épargne retraite pour des raisons budgétaires, les fonds de pension devraient générer une épargne nouvelle, désireuse de s'investir sur le long terme.

Tel est l'enjeu du développement des fonds de pension pour les sociétés de capital-risque. Ils devraient permettre au capital investissement de se développer et de prendre une place plus importante en tant que moyen de financement des P.M.E. / P.M.I.

Conclusion

L'intermédiation classique reste donc le métier principal des banques, tant dans les montants gérés que dans les effectifs affectés à cette fonction. Néanmoins, les banques développent aussi des services connexes et des services non bancaires.

Cette diversification s'explique par la volonté des établissements de crédit d'accroître leurs parts de marché dans des activités à forte valeur ajoutée, et par la nécessité de répondre à une demande toujours plus exigeante des particuliers et des entreprises.

Toutefois, il faut noter le manque de transparence des établissements de crédits. En effet, la loi les oblige à fournir des données sur leurs activités au niveau national.

Apparemment, les établissements de crédit usent de ce droit pour se protéger de la concurrence en filtrant les informations qui les concernent.

Plus précisément, les établissements de crédits sont réticents à communiquer des informations sur les activités en développement, alors que les données sur l'intermédiation crédits/dépôts sont relativement complètes.

Risque

Définition du risque bancaire

L'activité spécifique des banques consiste en attirer les disponibilités du marché, qui seront placées avec les capitaux propres, dans des affaires profitables. Ca veut dire que les banques seront capables d'assurer le prix des ressources attirées, les charges de son propre fonctionnement et d'obtenir aussi un profit convenable.

Toute activité bancaire comporte un risque (quand on dit banque on dit risque). C'est pour cela qu'il y a un risque permanent, il accompagne comme une ombre toutes les affaires de la banque et il se produit ou non, en fonction des conditions créées. En bref, le risque bancaire est la probabilité de n'obtenir pas  dans une transaction le profit attendu et, même, d'avoir une perte.

L'activité quotidienne d'une banque, surtout dans cette période de transition économique dure, est caractérisée par l'existence de certains risques. Il faut, premièrement, identifier ces risques, connaître et utiliser des instruments, techniques et méthodes spécifiques de diminution et/ou évitement de leur influence négative sur l'activité bancaire.

Lorsqu'on prend en considération les performances d'ensemble des banques commerciales, il faut :

prouver que les méthodologies utilisées dans l'analyse des résultats obtenus par les agents économiques sont utiles aussi pour l'analyse des résultats des banques commerciales ;

trouver les principaux moyens d'évaluation des profits obtenus et des risques assumés par une banque commerciale ;

maîtriser les relations d'interdépendance entre risque et profits.

L'évolution de l'économie mondiale, mais surtout l'évolution actuelle de la Roumanie obligent à une prudente d'évaluation des risques, pour obtenir des profits acceptables à l'avenir, dans les conditions des facteurs externes concurrentiels qui peuvent influencer une banque. Un autre élément, qui doit être pris en considération  en permanence, est l'évaluation des performances antérieures, comme étape obligatoire pour la projection d'une activité future adéquate.

On peut dire que le risque bancaire est un phénomène qui apparaît au cours du déroulement des opérations bancaires et qui provoque des effets négatifs pour cette activité, en détériorant la qualité des affaires, en diminuant le profit ou, même, en enregistrant des pertes, en affectant la fonctionnalité de la banque. Le risque bancaire peut être provoqué à l'intérieur de la banque par les clients ou par l'environnement concurrentiel externe. Certains spécialistes définissent le risque bancaire comme une probabilité de gain ou de préjudices, soit dégradation ou perte.

La classification des risques

La diversité des risques qui peuvent apparaître dans l'activité quotidienne d'une banque, tout comme la diversité des situations qui provoquent ces risques nous fait croire qu'une seule classification n'est pas possible, donc il faut prendre en considération plusieurs critères.

A. En fonction du marché qui détermine l'apparition du risque, il y a deux catégories :

risques déterminés par le marché du produit :

risques déterminés par le marché de capital.

Les risques déterminés par le marché du produit

Cette catégorie de risques vise les aspects stratégiques et opérationnels de la gestion des produits et charges d'exploitation. Ces risques sont :

Le risque de crédit il est le risque le plus important, ayant comme principale cause la dépréciation de la valeur, comme conséquence de la faillite ou du non remboursement du prêt.

Les banques gèrent ce risque par :

des décisions équilibrées concernant l'octroi de crédit, où on apprécie correctement le risque de crédit ;

en assurant une diversité de débiteurs, de manière que les pertes ne soient pas concentrées en temps ;

en achetant des garanties provenant de tiers (assurer les crédits de sorte que le risque de la faillite soit totalement ou en partie transféré aux créditeurs).

En assumant un risque acceptable, tout comme une dette acceptable, il est important qu'on comprenne la manière dans laquelle ce risque peut être réduit au maximum, ce qui signifie l'utilisation d'un système d'investigation des toutes les composantes du risque, qui se classifient en :

risque de transaction : vise les différents aspects fonctionnels du risque de l'affaire ;

risque de crédit proprement dit : vise la profitabilité de l'affaire.

Les deux catégories sont étroitement liées et elles doivent être connues pour pouvoir apprécier le risque d'ensemble que le crédit respectif implique. Le risque de la transaction couvre pas seulement la nature, la structure et la période de risque, mais aussi les implications juridiques, politiques, économiques et pratiques versus celui emprunté. Le risque de crédit proprement dit suppose le fait que la banque s'assume le risque qu'à la date d'échéance, le client puisse acquitter ses obligations envers la banque.

La banque doit analyser toutes les composantes versus son client et son activité, pour établir une opinion prudente sur la possibilité de remboursement  du crédit. Cette opinion doit considérer pas seulement un premier remboursement de la dette, mais aussi une possible seconde source de paiement. La banque quantifie le risque en utilisant des méthodes, des procédures et techniques reconnues au plan international, analysant :

la performance financière du client ;

la structure de la transaction ;

la qualité et la structure de la source de remboursement ;

la qualité et la structure des garanties.

Les garanties sont la source de remboursement du crédit et sont utilisées seulement dans le cas où il n'y a plus de possibilités de remboursement du crédit et de paiement de l'intérêt. L'objectif majeur de la quantification du risque est représenté par la connaissance de l'évolution du client dans les périodes précédentes et la prévision des futures performances de celui-ci en vue d'établir sa viabilité. La banque essaye d'éviter le risque des grands prêts, dont le niveau est déterminé par certaines réglementations en vigueur, en respectant le standard selon lequel la somme totale des prêts ne peut pas dépasser 8 fois le niveau du capital propre, et la somme octroyée a un seul débiteur ne peut pas dépasser 20% des fonds propres de la banque.

Une mesure prudentielle supplémentaire peut être l'avis et la gestion de prêts qui dépassent 10% du fonds propre de la banque et qui seront dans la compétence exclusive de la Centrale. Egalement importante, c'est la connaissance permanente des débiteurs uniques, personnes ou groupes  de personnes qui sont, économiquement, interdépendantes à cause du contrôle exercé l'une sur l'autre. Une permanente préoccupation pour un contrôle efficient du risque de crédit sera la vérification du volume, de la structure et de la qualité du crédit, en relevant, également, en dynamique, la causalité des crédits restants.

Le risque de stratégie (d'affaires) est quand l'entière ligne d'affaires risque de succomber à cause de la compétition ou de l'obsolescence. Un exemple peut être la disparition relative du marché traditionnel de grands crédits à risque réduit pour les corporations, ceux-ci étant remplacés avec des billets commerciaux. Un autre exemple est le cas où une banque n'est pas préparée ou elle n'est pas capable à devenir compétitive dans une nouvelle activité. Dans l'activité d'émission de cartes bancaires, certaines banques ont ajourné cette action, ne pouvant plus obtenir un avantage compétitif dans ce domaine. Cette attitude conservatoire d'attendre que le marché soit développé représente elle-même un risque.

Le risque dû aux réglementations bancaires Les institutions financières fonctionnent comme centres de profit basés sur des licences qui peuvent être révoques, ce qui peut mener aux pertes d'investissements importants. Par exemple, dans les Etats-Unis, les dernières décennies, il y a eu des nationalisations de banques. En Roumanie, peut être expliquée, en ce sens, la retraite de la licence de fonctionnement de quelques banques qui, même si elles n'étaient  pas opérationnelles, s'étaient engagées dans importants investissements en bâtiments et équipements dans le moment de leur retraite. Un autre risque de réglementation peut être la retraite de la licence de dealer sur le marché interbancaire roumain des changes.

On trouve également ce type de risque quand une banque spécialisée dans un certain domaine se transforme dans une banque universelle, qui se trouvera dans la position de concourir avec les autres déjà existantes. 

Dans cette catégorie de risque, on trouve aussi le risque additionnel que l'autorité de réglementation modifie les politiques d'opération. Un exemple en ce sens est la modification opérée par le Conseil National de Valeurs Mobiliers en ce qui concerne la modalité de calcul des actifs des fonds mutuels, ce qui a déterminé le collapsus de quelques institutions de ce type, ayant des graves et multiples implications économiques et sociales.

Les autorités de réglementation peuvent établir, en exigeant l'ajustement du capital, qui peut rester ou non sur le marché des services financiers. Ainsi, la Banque Nationale de la Roumanie, en élevant le plancher du capital social souscrit d'une banque de 100 millions lei (1991) au delà de 100 milliards en présent, a rendu possible le fait que plusieurs banques ne puissent pas attirer du capital supplémentaire et, en ces conditions, existant le risque que leur licence de fonctionnement soit retirée

Le risque d'opération Il est un risque significatif sur le marché du produit, ne pouvant être ignoré par aucune institution financière et apparaît quand les systèmes de calcul ne fonctionnent pas correctement.

Le risque de marchandise Les prix des marchandises peuvent affecter quelques fois d'une manière imprévisible les banques ou autres créditeurs, ayant un impact général tant sur les économies, que sur les débiteurs. Par exemple, l'augmentation du prix de l'énergie peut influencer l'inflation, en contribuant à la croissance du taux d'intérêt, puis, l'effet se propageant sur des actifs financiers basés sur un taux fixe d'intérêt. L'augmentation du prix du pétrole peut également avoir des effets particuliers sur certaines compagnies, clients ou fournisseurs liés directement aux banques.

Le risque des ressources humaines Il représente une forme de risque plus subtile, difficilement à mesurer et qui résulte de la politique de personnel : le recrutement, le stage, la motivation et le maintien des spécialistes. Le départ d'un très bon spécialiste peut déterminer la compromission d'une activité ou d'un système d'opération. La projection de ce type de risque suppose le paiement de plusieurs salariés pour remplacer le salarié parti.

Un risque similaire à la perte du personnel-clé est le risque de motivation inadéquate des salariés qui, dans certaines situations, peut avoir des graves effets. Il vise l'absence des stimulants ou l'octroi erronée de ceux-ci.

Le risque légal Ce type de risque a deux aspects :

la responsabilité des créditeurs lorsque les débiteurs prétendent que leur faillite a été déterminée par la promesse de la banque de ne pas retirer le crédit ou d'octroyer des crédits supplémentaires ;

les litiges concernant les déchées toxiques déposés sur le terrain dépossédé, qui initialement a été à la base de l'octroi du crédit comme garantie. Après la dépossession de ce terrain, par l'effet de la loi, il faut payer plus que sa valeur pour neutraliser l'effet de la radioactivité.

Il y a des mesures imprévisibles, difficilement à estimer, qui doivent être prises en considération par les institutions financières, autrement elles peuvent provoquer de grandes dépenses.

Le risque de produit Celui-ci se réfère au grand risque que les produits offerts par une institution financière soient l'objet de l'usure morale et ne soient plus compétitifs. Un tel risque peut apparaître dans le cas des ATM. Par exemple, une banque peut investir pour développer un réseau d'ATM qui est compétitif à un moment donné. En parallèle, les fournisseurs d'ATM développent leurs propres produits et les offrent à d'autres clients. Les produits offerts sont supérieurs à la technologie de la banque, dont l'investissement peut tourner dans une perte.

De ce fait, la banque offre à la clientèle des services financiers intégrés, accessible grâce aux canaux multiples de distribution et du marketing qui assure la connaissance des nécessités réelles des clients.

L'activité d'entretien et de maintien des produits bancaires constitue un objectif important de la politique de produit BCR.

Contrairement aux produits lancés par les sociétés commerciales et industrielle qui ont quatre étapes de vie (lancement, développement, maturité et déclin), les produits bancaires ont seulement trois étapes de vie (lancement, maturité et déclin).

L'étape de lancement doit être proche du moment de finalisation du produit, parce que le nouveau produit va être rapidement copié par les concurrents.

L'étape de maturité est longue. Dans cette étape, le produit atteint une notoriété suffisante, et chaque banque lutte pour maintenir sa part de marché.

L'étape de déclin est la plus longue des étapes parce que la population est habituée avec l'utilisation d'un certain produit et en beaucoup de cas on manifeste résistance à la disparition du produit.

Les risques déterminés par le marché de capital.

Généralement, les marchés de capital et leurs risques influencent toutes les compagnies, mais spécialement les institutions financières, dans le cas desquelles il est difficile à faire une distinction nette entre le risque du marché du produit et celui de capital.

Par exemple, le risque du taux d'intérêt, dans le cas des crédits à taux fixe, est un risque du marché de capital. En même temps, le risque des crédits à taux fixe peut déterminer la faillite d'un débiteur faible et, ainsi, le risque de taux se transforme dans un risque de crédit, qui est en fait un risque du marché du produit.

Les banques fournissent aux marchés industrieux et aux consommateurs des produits et des services financiers qui assimilent les risques de ces marchés. Les services financiers supposent eux aussi un risque propre au marché du capital où ils fonctionnent.

Du point de vue du marché de capital, il y a les suivants risques :

Le risque de taux d'intérêt est représenté par la sensibilité du flux de numéraire au changement des taux. La fluctuation du prix des actifs financiers et des passifs grâce au changement du taux d'intérêt dans une période peut transformer les divers risques (ex., le risque de crédit) dans une majeure menace pour la banque. C'est pour cela qu'il faut faire, en se basant sur de critères rigoureusement acceptés, une prévision des modifications qui peuvent intervenir au niveau de la valeur et de la structure de l'intérêt, en corrélant  les résultats avec l'évolution des indicateurs macroéconomiques.

Pour le présent et le futur proche, suite à une évolution et une dynamique qui montrent une anticipation réduite, le risque de taux afférent à l'activité effectuée en monnaie nationale, dans la plupart des cas, est en fait assimilé par les clients de la banque. Cela est dû au fait que le taux de prêt et le taux d'emprunt se modifient continuellement grâce aux cotations fluctuantes du marché, exceptant les certificats de dépôt pour lesquels on utilise un taux fixe. Il faut analyser en permanence la structure des ressources attirées et des placements, ainsi que leur évolution, en établissant ainsi des plafonds détaillés en fonction des instruments utilisés en ce qui concerne les ressources, en fonction de leur prix et, respectivement, des coûts afférents.

On poursuit à minimiser le risque de taux en fonction du rapport entre les actifs portants d'intérêt et les passifs portants d'intérêt. La valeur du rapport doit être le plus possible proche de la valeur un.

Le risque de liquidité est le plus important risque du marché de capital et apparaît quand une banque ne dispose pas de liquidités correspondantes pour couvrir les obligations financières à un moment donné. Le risque de liquidité est le plus élevé quand une banque ne peut pas anticiper la demande de nouveaux emprunts ou les retraites des dépôts et quand elle n'a pas accès à de nouvelles sources de numéraire.

Pour assurer le besoin de liquidité, on peut utiliser tant les actifs, que les passifs. La source traditionnelle de liquidité est représentée par les actifs liquides. Il est intéressant de voir l'habilité d'un possesseur d'actifs à changer l'actif aux pertes minimes, tout en considérant la dépréciation du prix. Pour répondre aux demandes de liquidité, certaines banques possèdent des actifs qui peuvent être vendus immédiatement, presque à la valeur nominale. Les passifs des banques peuvent aussi être transformés en liquidité, dans le sens qu'on peut émettre aisément des titres d'emprunt pour obtenir du numéraire aux coûts raisonnables. Si les banques ont besoin de numéraire, soit elles vendent des actifs, soit elles augmentent le volume des emprunts.

Les indicateurs de mesure du risque mettent en évidence l'habilité d'emprunter de fonds et des actifs liquides à l'échéance ou disponibles à la vente. L'indicateur « capital/actif » et l'indicateur « passifs achetés/actifs » représentent la base du capital de la banque et la capacité d'emprunter sur le marché monétaire. Les passifs achetés sont ceux plus grands que 100.000$. Les banques achètent des titres de valeur à court terme en vue d'assurer une liquidité immédiate.

Pour l'activité à long terme, la banque, en ce qui concerne la liquidité, poursuit une harmonisation entre les éléments d'actif et leurs composants de passif, de point de vue de la maturité de ceux-ci, comme ressources à moyen et à long terme.

La surveillance du risque de liquidité suppose pour la liquidité générale la garantie d'un niveau favorable du rapport entre 2 et 2,5, et pour la liquidité immédiate plus de 20%.

Le risque de change apparaît à chaque achat ou vente de monnaie, autre que celle avec on opère dans la comptabilité. Le risque de change affecte tant le marché des produits, que le marché de capital. La volatilité des cours de change peut influencer la capacité des débiteurs de rembourser leurs dettes.

Les modalités avec lesquelles on peut éviter le risque de change ont été développées sur le marché des dérivés, par l'utilisation de quelques instruments de hedging (de neutralisation, de compensation du risque).

Les instruments dérivés sont de plus en plus utilisés sur le marché de change par les banques commerciales.

Pour couvrir le risque de change, on utilise :

les contrats forward (les contrats classiques à n'importe quelle date à l'avenir, en n'importe quelle devise, à un certain moment) ;

les opérations swap : assurent une infusion de liquidité dans la monnaie nécessaire, couvrent la position de la devise.

Le risque de décompte est une forme particulière du risque d'erreur, qui suppose l'implication des compétiteurs de la banque. Il s'agit d'un transfert de sommes entre les banques locales et celles internationales. Ce risque est administré attentivement par l'intermède de certaines technologies sophistiquées d'analyse des paiements. Ainsi, par ce système on réalise un seul paiement à la fin du jour, au lieu de nombreux paiements par transactions individuelles.

Le risque de base est une variété du risque de change. Pour se protéger contre le risque de taux, on peut utiliser des combinaisons de transactions ayant de différents actifs de base en poursuivant spécialement la relation existante et prévisible entre les actifs de base. On peut utiliser comme instruments de hedging les contrats futurs. 

Il est évident que les institutions financières, respectivement les banques commerciales, dans leur activité en qualité de prestataires de services financiers, gèrent leur propres risques, mais elles peuvent aussi transférer leur risque par des opérations de hedging. Si le risque pour la banque est inévitable, sa charge est administrable et transférable. On remarque une croissance rapide du risque dans les services financiers tant sur le marché des produits que sur le marché de capital et, en même temps, plus de préoccupation pour la protection contre ces risques. On peut utiliser les dérivés pour éviter les risques sur le marché de capital. Les Swap, les options, les contrats futurs sont des moyens de transfert du risque.

B. L'exposition au risque d'une société bancaire est générée par l'ensemble de son activité, aussi que par chaque type d'opération (transaction) effectuée. On délimite, ainsi, l'exposition pure aux risques (risques purs) de celle supplémentaire (risques lucratifs).

Dans ce contexte, on peut classifier les risques selon le critère de l'activité bancaire en :

risques purs

risques lucratifs.

Les risques purs sont ceux qui apparaissent suite à l'activité bancaire courante, quotidienne. Ces risques peuvent être :

risques physiques (avaries, accidents etc.) ;

risques financiers (pertes de données, de documents, destruction d'archives etc.) ;

risques criminels et frauduleux (l'utilisation frauduleuse des moyens de paiement, la réalisation des dossiers de crédit en base de documents faux, dilapidation, l'existence de billets faux etc.) ;

risques de responsabilité (ne respecter pas les actes normatifs en vigueur, les normes les circulaires de la banque, erreurs de gestion des comptes, octroi abusif de crédits etc.).

Les risques lucratifs (spéculatifs) apparaissent suite aux opérations par lesquelles on essaye d'obtenir un profit supplémentaire.

C. En fonction des caractéristiques bancaires, les risques se classifient en :

a) risques financiers ;

b) risques de prestation ;

c) risques d'environnement.

Les risques financiers sont les plus importants. En fait, gérer incorrectement les risques financiers signifie ruiner lentement une société bancaire. Les principaux risques financiers qui peuvent affecter l'activité d'une banque sont :

le risque de liquidité (de financement) ;

le risque de la faillite (de capital).

Ces deux types de risque peuvent être analysés systémiquement, en étroite interdépendance. Un risque accru de crédit va générer le risque de liquidité et si la banque ne peut pas trouver rapidement les ressources sur le marché, alors il va apparaître le risque de la faillite. Une politique excessive d'octroi de crédit corrélée avec une liquidité inadéquate représente une cause fréquente de la faillite bancaire.

Dans la catégorie des risques financiers on peut inclure les risques spécifiques à l'ensemble des banques, nommé aussi risque systémique. Il est géré par l'autorité bancaire centrale (par des réglementations concernant les réserves minimes obligatoires, l'indice d'ajustement du capital, les indicateurs de liquidité, les crédits de refinancement, la couverture de la dette publique etc.).

Les risques de prestation sont ceux qui influencent la sphère des services bancaires :

le risque opérationnel, respectif l'incapacité de la banque d'assurer le service profitable aux clients ;

risques générées par le lancement de nouveaux produits

le risque déontologique, associé à la structure de l'offre de produits financiers ;

le risque stratégique, déterminé par la probabilité de ne choisir pas la stratégie optime de la période et des conditions données (économiques, monétaires, financières bancaires, de change, sociales, politiques).

Les risques d'environnement comprennent celle classe de risques qui a un fort impact sur la performance bancaire, mais sur laquelle la banque détient un contrôle limité. Ils sont :

le risque de fraude (interne ou externe) ;

le risque économique, déterminé par l'évolution de l'environnement économique dans lequel fonctionne l'entier système bancaire avec les clients ;

le risque concurrentiel, dû particulièrement à la modification des conditions du marché, générant le changement du rapport de forces entre les banques ;

le risque légal : l'activité d'une banque doit se dérouler en pleine légalité, donc ce risque se manifeste tant sous la forme de l'incertitude de l'évolution future du cadre normatif, que sous forme de l'explosion des informations dans ce domaine.

D. Une autre classification est donnée par la Banque des Règlements Internationaux

a) Risques financiers :

le risque de taux (la sensibilité des résultats financiers aux variations du niveau du taux d'intérêt) ;

le risque de change (la diminution du profit net bancaire et/ou la modification de la marge du taux d'intérêt grâce à la variation du cours de change sur le marché) ;

le risque de liquidité (l'incapacité de la société bancaire de financer les opérations courantes, pour non avoir corrélé les échéances des opérations de passif avec les placements sous forme de crédits) ;

le risque des tires à revenu variable (suite aux transactions avec les titres sur le marché financier-bancaire).

b) Risques en ce qui concerne les partenaires :

le risque de la clientèle (la probabilité que le client devienne insolvable) ;

le risque survenu sur le marché interbancaire (dans les opérations sur le marché monétaire, suite à la variation des taux d'intérêt) ;

le risque de pays (la possibilité qu'un Etat ne désire ou ne puisse pas honorer ses obligations financières envers un autre Etat ou les institutions financières internationales) ;

le risque de crédit (fournisseur, marché).

c) Risques commerciales :

le risque des produits (est lié à la production, au transport, à la livraison et au prix) ;

le risque des services (lié aux services en cause, mais aussi aux tarifs);

le risque de paiement (le risque de taux, le risque des prix, le risque de change) ;

le risque d'image (apparaît quand une société bancaire est impliquée soit dans un scandale mass media, soit elle se trouve en pleine crise de liquidité ou elle est insolvable).

d) Risques concernant le personnel (le nombre, la structure ou le degré d'expérience professionnelle, l'efficience, l'image).

e) Risques opérationnels et techniques, concernant la qualité des opérations, le niveau d'informatisation etc.

f) Risques de la gestion interne :

le risque de réglementation (semblable au risque légal, mais ayant incidence seulement sur les réglementations internes propres à la société bancaire en cause) ;

le risque de déontologie (du personnel) ;

le risque de stratégie (le choix d'une stratégie inadéquate au moment) ;

le risque d'insuffisance fonctionnelle ;

le risque des ressources humaines (nombre, composition, expérience professionnelle, éducation etc.) ;

le risque de communication (interne et externe) ;

le risque du contrôle interne total et financier.

E. En fonction des éléments affectés par le risque, la littérature de spécialité classifie :

a) Les risques financiers, de liquidité (influencent les éléments d'actif et passif) :

le risque de crédit ;

le risque des titres gouvernementaux ;

le risque de change ;

le risque de taux ;

le risque de prix ;

le risque de liquidité du marché ;

les risques techniques, d'organisation (affectent le flux de numéraire).

b) Le risque de transaction :

le risque de transaction dans le cas des ventes réalisées en devise ;

le risque transaction dans le cas des obligations de paiement en devise ;

le risque de transaction dans le cas des contrats en devise ;

le risque de transaction quand on fait de crédits ou investissements en devise.

F. Risques bancaires en fonction de leur transposition dans le bilan comptable :

a)Les risques vis-à-vis des positions bilancielles

le risque de liquidité ;

le risque de taux ;

le risque de change ;

le risque de portefeuille ;

le risque des instruments financiers utilisés ;

le risque de marché ;

le risque de pays ;

le risque de partenaire ;

le risque de décompte ;

le risque de la profitabilité ;

le risque des indices de solvabilité ;

le risque de la structure du bilan.

b) Risques au dehors du bilan :

contrats à terme ;

accréditifs ;

fra's ;

futures ;

options ;

fraptions ;

caps, flors, collars ;

swaps ;

swaptions.

c) Autres types de risques :

le risque de tendance ;

le risque de stratégie ;

le risque de production ;

le risque de production ;

le risque d'investissement ;

le risque de la concurrence.

Conditions de l'apparition des risques bancaires et leurs conséquences

Prémisses de l'apparition des risques bancaires

Les risques auxquels est confrontée une institution financière sont déterminées par les particularités spécifiques du système bancaire, ainsi que par d'autres considérés. L'activité bancaire commence à prendre contour en ce qui concerne son individualité, car celle-ci réside dans les traits spécifiques de l'argent qui est à la fois « matière première » et « produit » pour la banque. Les caractéristiques de l'argent (instrument universel de change, moyen de mesure de la valeur et de trésorerie) d'un cotée, et de l'autre, la volatilité de l'argent (dans le sens que l'argent a, en grande partie, une existence virtuelle, qui implique des risques), aussi que la sensibilité de l'argent aux fluctuations en sens positif ou négatif de l'économie transforme le but de l'activité d'une banque commerciale dans la maximisation du profit dans les conditions de minimisation du risque.

En même temps, le double rôle de la banque, entité économique indépendante qui a comme but la maximisation du profit d'un cotée, et de l'autre cotée, élément du système bancaire coordonné par la banque centrale, ayant comme objectif l'implémentation de la politique monétaire de celle-ci, implique une nouvelle dimension du risque, dans le sens que la politique menée par la banque pour réaliser son propre objectif peut être en contradiction avec les mesures de politique monétaire imposées par la banque centrale à un moment donné. Les banques sont, en même temps, un sous-système économique et indépendant, coordonné par la banque centrale. Le rôle et les fonctions du système bancaire visent premièrement l'application des mesures de politique monétaire, celles-ci étant un moyen de diriger et coordonner l'économie au niveau national.

Les valeurs véhiculées dans le cadre du système bancaire ont une importance qui détermine une approche particulière : les flux financières qui entrent et sortent de la banque ont une valeur très grande. Le système d'évidence et contrôle de l'existence et de la circulation de l'argent dans une banque doit assurer à la fois la transparence des opérations et une stricte surveillance jusqu'au niveau analytique de l'existence et de la circulation de l'argent. Les risques dérivent du fait que le volume d'argent existant dans les ressources et, respectivement, dans les placements, est constitué par des sommes petites provenant d'une diversité de clients. D'ici résulte une série de facteurs qui doivent être toujours contrôlés pour la stabilité de la banque, ces facteurs étant liés à la liquidité, à l'équilibre en temps des ressources et placements, au volume total relativement stable des fluctuations de la masse monétaire entre deux exercices.

Il y a la tentation de fraude, très grande d'ailleurs, à cause des caractéristiques de l'argent (premièrement, il est moyen universel de paiement et puis, moyen de trésorerie extrêmement volatil) pour le personnel de la banque impliqué directement ou indirectement dans l'activité.

Les conditions d'apparition des risques bancaires sont déterminées par la manifestation d'un ensemble de facteurs qui dépendent de l'évolution générale de l'économie, des modifications concernant l'organisation de la banque, de la prise de décisions financières, des conditions politiques et économiques.

L'évolution générale de l'économie détermine des modifications des indicateurs macroéconomiques : la dynamique du PIB en ensemble ou de point de vue structurel, l'évolution de l'inflation et la stabilité monétaire etc. Il est évident que les banques dépendent de l'état de l'économie d'un pays à un moment donné, parce que, en amont, les décisions de politique monétaire prises par la banque centrale sont appliquées par les banques et, en aval, les banques attirent leurs ressources et réalisent des placements dans et de l'environnement non bancaire, générateur de résultats macroéconomiques et, en même temps, affecté par l'évolution générale de l'économie. Un pays qui est en récession représente un risque pour l'activité bancaire, à cause de la réduction des ressources et en même temps de la diminution des investissements financés par crédits bancaires. Le Produit Interne Brut quantifie les résultats de l'activité économique d'un pays, il est un indicateur de base pris en considération par les agences internationales de rating. Généralement, le rating d'une banque ne peut dépasser celui national, le risque de pays déterminant ainsi le risque bancaire de point de vue des opérations externes.

L'inflation est le plus sensible manomètre de l'équilibre économique. Un taux grand de l'inflation indique certains déséquilibres économiques qui affectent sérieusement les résultats de l'activité bancaire à court terme et déterminent une majoration sine die de toutes les catégories de risques bancaires à moyen terme. La dépendance du taux d'intérêt réel de l'inflation et les implications que l'intérêt a tant sur le niveau des ressources et placements d'une banque dans un environnement concurrentiel, que sur les profits bancaires, détermine l'existence d'une relation de directe proportionnalité entre le niveau d'inflation et le niveau des risques bancaires.

Les modifications liées aux réglementations financières bancaires influencent l'efficience et la sûreté bancaire. Les résultats économiques financières relevés par PIB, qui déterminent la grandeur de l'inflation, génèrent des modifications de la politique monétaire qui ont comme but l'équilibre économique et la stabilité monétaire. Les modifications imposées par les réglementations de politique monétaire infligent aux actes décisionnels de managers bancaires à un risque de non concordance. D'un autre cotée, la dépendance de l'activité bancaire du facteur temps (les ressources sont attirées, les crédits sont octroyés à diverses échéances) rend possible le fait que les mesures prises au niveau interne dans une banque en ce qui concerne, par exemple, le taux d'intérêt passif et actif, ne puissent pas atteindre leur but d'augmenter l'attractivité de la banque et de maintenir l'équilibre fondamental entre ressources et placements, dans le cas où la banque centrale modifie en sens  contradictoire le niveau de la réserve minimale obligatoire ou la valeur du taux de refinancement.

Les perturbations provoquées par l'organisation erronée de la banque, par la formation inadéquate ou par la réalisation d'opérations inefficientes peuvent générer des pertes. Les ressources humaines sont considérées comme un actif particulièrement important pour une entité économique. La qualité, l'expérience et la formation adéquates du personnel sont des conditions fondamentales pour le déroulement d'une activité efficiente. L'évaluation des risques de perte liés au facteur humain se fait en partant de la prémisse que les problèmes avec le personnel sont relativement quantifiables, l'efficience de l'utilisation du personnel pouvant être mise en évidence seulement indirectement dans les résultats de l'activité, en éliminant l'influence des autres facteurs quantifiables.

L'organisation de l'activité d'une banque est liée au management et les solutions trouvées par la direction d'une banque sont étroitement liées à la qualité même  des dirigeants. Dans un système bancaire en plein développement, comme celui roumain, une des déficiences majeures est le manque de managers avec expérience. La prise d'une décision financière affecte directement et implicitement le crédit, le taux d'intérêt, la liquidité et le capital propre de la banque. Donc, les décisions des managers sont soumises aux risques. En paraphrasant Albert Camus, les managers bancaires ne peuvent pas prendre une décision sans le risque de perdre quelque chose.

Les risques bancaires, résultats d'un management déficitaire ou  de l'impact des chocs réels monétaires qui perturbent l'évolution macroéconomique anticipée, déterminent la diminution des profits et des revenus des actionnaires, ou en dernière instance la faillite de la banque. Conformément à la théorie bancaire, mais aussi à l'expérience casuiste du domaine, la typologie des risques est différenciée par l'intensité d'action et par les conséquences que celle-ci génère.

Les objectifs du management des risques

Le management des risques dans une banque est, premièrement, la responsabilité de la direction exécutive, qui doit accomplir les directives de la direction supérieure. La direction supérieure désire d'abord maximiser « la valeur des actionnaires », mais, en même temps, elle doit prendre en considération les demandes des clients, des salariés et de la société dans la coordination du management des risques. Pour réaliser cela, la direction de la banque doit établir des objectifs nets dans la gestion des risques.

Les principaux objectifs d'un bon système de management des risques visent :

établir une définition du « risque » acceptée par tous et des types de risque, qui détermine l'élaboration d'une carte des risques bancaires ;

évaluer de manière exhaustive et continue les sources existantes et potentielles de risques internes et externes ;

établir des responsabilités nettes dans le domaine du management des risques (de haut en bas, en hiérarchie) et dans le système des rapports (de bas en haut), pour éviter les confusions, la superposition d'effort ou le manque de considération de quelques aspects importantes ;

assurer la transparence, un système exhaustif pour informer la direction et aussi un système de surveillance pour rapporter, analyser et communiquer les gains et les pertes, les expositions au risque ;

élaborer un système pour mesurer la performance financière qui prend en considération la perte prévue (le coût de l'activité), la perte imprévue (la mesure des risques), l'allocation de capital pour chaque risque, là où il est possible, et les revenus ajustés pour chaque risque (la rentabilité du capital ajustée avec les risques);

évaluer en fonction du marché le coût du capital, le taux minimum de la rentabilité et la possibilité et les limites de la croissance organique de l'exposition aux risques ;

définir et utiliser les principes de diversification des risques et de management du portefeuille ;

élaborer un système de classification des crédits ayant à la base le taux anticipé de non performance ;

établir les prix des produits et des services tenant compte de tous les critères mentionnés ci-dessus;

identifier la tolérance de s'assumer des risques et établir les limites ;

élaborer un cadre conceptuel consistant, dans lequel on établit les objectifs et on évalue les performances des unités, des produits, des relations avec les clients et les salariés ;

élaborer des plans de récupération en cas de désastres et/ou des plans de continuation de l'activité, actualiser et tester régulièrement ces plans ;

analyser en permanence les réalisations et les échecs du système de management des risques et ajuster en conformité les instruments de contrôle ;

établir un contrôle indépendant de mangement des risques qui soit séparé de l'initiation et le déroulement de l'activité bancaire ;

assurer un niveau professionnel et spécialisé des connaissances des salariés dans le domaine de la neutralisation et du contrôle des différents types de risques bancaires.

Réserves statutaires

Conformément à la législation roumaine concernant les banques et les opérations bancaires, la Banque doit répartir le profit aux réserves ou aux dividendes sur la base des situations financières préparées en conformité avec les normes roumaines de comptabilité (NRC). Les sommes transférées dans les comptes de réserves doivent être utilisées dans des buts définis au moment du transfert. Les réserves provenant de la répartition du profit :

la réserve légale, 20% du profit brut, jusqu'au moment où la réserve devient égale au capital social souscrit et versé ; 10% jusqu'à ce que la réserve représente le double du capital social souscrit et versé et puis dans un pourcentage non limité, répartie du profit net ;

la réserve générale pour le risque de crédit, répartie du profit brut, dans un pourcentage de 2% du total du portefeuille de crédits, non provisionné;

la réserve qui résulte comme suite à la réévaluation des fonds en devises, répartie du profit net;

la réserve provenant des profits obtenus suite à la vente des moyens fixes, répartie du profit net.

Après avoir réparti la réserve légale, les réserves générales et la réserve de réévaluation et après avoir déduit la charge concernant l'impôt sur le bénéfice, le profit qui en reste peut être distribué aux actionnaires. Les dividendes peuvent être répartis seulement du profit de l'exercice courant.

Le risque du taux intérêt

Le risque afférent au taux d'intérêt est analysé à travers les actifs et les passifs porteurs d'intérêt, avec l'anticipation des influences sur le profit de la banque dans le contexte de l'évolution des taux d'intérêt sur le marché.

La banque pratique des intérêts variables pour la plupart des ressources attirées de la clientèle non bancaire, et en ce qui concerne la partie de l'actif, les crédits octroyés à la clientèle prévoient des clauses conformément auxquelles les niveaux d'intérêt sont de même à reconsidérer.

Le risque du cours d'échange

Il est géré dans le cadre de certaines réglementations internes qui imposent certaines restrictions. La banque gère son exposition face aux fluctuations des cours d'échange par la modification du mix d'actifs et de passifs et par la participation à des opérations d'échange de devises interbancaires ou de swap.

Le risque de crédit

Chaque mois les engagements des clients de la banque plus grand de 200 million lei sont rapportes a la Centrale des Risques Bancaires (CRB) de la Banque Nationale de Roumanie.

Le risque politique

Le risque politique est le risque de voir survenir des changements politiques dans un pays, pouvant entraîner des conséquences défavorables importantes sur le fonctionnement des entreprises étrangères qui y sont situées, ainsi que sur le bon déroulement des opérations commerciales et financières effectuées avec les entreprises et les collectivités de cet état.

Il concerne aussi bien les entreprises exportatrices, que les banques et les assurances.
Les méthodes d'évaluation et de protection sont diversifiées et doivent être connues de façon à limiter ces risques politiques.

Les entreprises effectuent des opérations internationales avec un pays étranger où qui s'y implantent courent deux catégories de risques politiques :

Le risque politique ou risque pays qui menace la pérennité des exportations à destinations de ce pays.

Le risque administratif qui découle des mesures gouvernementales tendant à limiter la liberté des entreprises étrangères.

Pour les entreprises exportatrices ce risque est celui de non recouvrement des créances commerciales détenues sur l'acheteur étranger du fait des mesures adoptées par les instances étatiques, soit le risque de fermeture du marché pour des raisons politiques. Pour les établissements financiers telles que les banques, ce risque est celui d'un incident de paiement du fait d'une action de l'état débiteur.

Typologie et classification des risques politiques.

Les risques politiques on l'a vu sont de deux ordres : Le risque pays ou risque politique et le risque administratif.

Le risque politique ou risque pays.

Le risque politique varie selon les activités ou les opérations engagées. On distingue successivement le risque pays proprement dit ou Macro risque ; le micro risque, le risque des projets et le risque d'insolvabilité d'un pays endetté.

1. Le risque pays ou macro risque.

Ce risque provient de l'instabilité politique économique et sociale d'un pays. Il se traduit par une hostilité envers les investissements étrangers. Il est plus grand en période de crise. Il peut prendre plusieurs formes selon qu'il s'agit des investissements étrangers ou des contrats d'exportations. Seuls les contrats d'exportations présentent un intérêt pour le sujet, mais les investissements étant souvent liés au commerce international, il convient donc parler du risque pays en général.

Ce risque peut prendre la d'une nationalisation ou d'un expropriation sans indemnité ou avec indemnité (c'est la « doctrine du Chili » appliquée par la plus part des non alignés dans les années 1970). C'est ainsi que le Chili en 1971, l'Algérie en 1962 après son indépendance et l'Iran en 1978 vont procéder.

D'ailleurs on ne peut nullement parler d'indemnité, car les allocations n'étaient conformes au droit international du développement. En effet, conformément aux textes en vigueur, on parle d'indemnité lorsque la contrepartie attribuée en échange de la nationalisation ou de l'expropriation est prompte et adéquate. Or dans ces différentes nationalisations, les multinationales n'ont pas été indemnisées de façon adéquate comme au Chili en 1971 et en Iran en 1978.

Ce risque pays peut prendre la forme d'une participation obligatoire des autorités administratives locales ou gouvernementales dans les parts sociales de l'entreprise étrangère. Cette participation obligatoire correspond à une nationalisation de fait. Par ailleurs, ce risque pays peut prendre la forme soit d'une détérioration de l'outil de production ou surtout d'une annulation de contrat, du fait des mesures prises par les autorités nationales.

2. Le micro risque : risque sectoriel.

Certains secteurs de l'économie de par leur nature ou leur valeurs stratégique se sont révélés plus risqués que d'autres. Ainsi, le secteur du pétrole a été le plus exposé du monde des affaires pendant longtemps. Plusieurs pays en voie de développement ont nationalisé des gisements pétroliers au Mexique en 1938, en Libye en 1968, en Iran en 1972 et 1978 et au Nigeria en 1978.

Le secteur minier était également un secteur risqué au même titre que le marché du pétrole. Ainsi les mines de cuivre au Katanga (Kolwezi), dans le Bas Zaïre et au Chili, des mines de fer au Venezuela et des gisements de Bauxite en Guyane Anglaise ont été nationalisées.

Les secteurs des services tels que les banques et les assurances se sont également révélés exposés. En effet on a assisté à des vagues de nationalisation des banques et des assurances en Iran, au Nicaragua et en Guinée en 1970.

3. Le risque politique d'un projet.

Il est fréquent dans la pratique des affaires internationales que des multinationales passent des contrats d'états pour la construction d'usines clé en main, des projets de forage ou des projets de construction d'autoroute en vue d'une concession. Ces projets généralement très importants nécessitent de lourds investissements financiers.

De ce fait, le risque de projet est important. En cas de réussite du projet, certaines autorités locales à la suite d'un changement de gouvernement (contrairement au régime juridique des successions de gouvernements en droit international) sont tentés de refuser d'assumer les engagements du précédent (c'est souvent le cas après les révolutions, notamment en Iran en 1978 où l'ayatollah refusa d'assumer les engagements pris par le Shah).

Le gouvernement du pays en question peut prendre des mesures coercitives empêchant le paiement des travaux ou le non transfert des devises.

4 .Le risque d'insolvabilité d'un pays.

Le risque d'insolvabilité concerne l'incapacité d'un pays à assurer le service de sa dette, c'est à dire le remboursement du principal ainsi que du paiement des intérêts. C'est ainsi que le Mexique décida en 1982 de suspendre le service de sa dette extérieure. Beaucoup de pays en voie de développement prirent la même décision par la suite, ce qui provoqua le désengagement des banques.

Le risque politique ou risque administratif.

Pour des raisons propres à sa situation économique, un gouvernement peut prendre des mesures administratives restrictives à l'égard des sociétés étrangères résidantes sur son territoire ou portant atteinte aux importations des pays tiers.

Ces mesures peuvent être relatives à la protection de la balance des paiements ou au contrôle des investissements.

Elles se caractérisent suivant les cas par :

Restriction des sorties de capitaux : la limitation des rapatriement des dividendes, des devises et des redevances. Ainsi en vertu de ces mesures l'exportateur qui est en droit d'attendre le paiement de sa marchandise expédié à son acheteur (ressortissant de ce pays) aboutirait de jure à un non transfert.

Restriction des importations : surtaxe des importations, pénalisant les entreprises étrangères qui doivent importer des matières premières ou des produits semi-finis, des tarifs douaniers élevés, contingentement des importations, mesures fiscales plus lourdes pour les entreprises importatrices, etc.

Contrôle des prix.

Toutes ces contraintes légales qui entravent la sortie des capitaux, gênent de façon considérable le déroulement normal des transactions commerciales internationales. Elles peuvent être ponctuelles ou de longues durée, en fonction de la situation conjoncturelle du pays. Ce fût le cas du gouvernement thaïlandais qui a dévalué sa monnaie le «Bath » lors de la récente crise asiatique de 2000.

L'évaluation du risque politique.

L'évaluation du risque pays dépend de l'envergure de l'entreprise. Les multinationales, disposent généralement d'un service risque pays voire d'une cellule.

Dans les PMI/PME, des conseils sont souvent demandés aux banques. Les multinationales ayant des filiales à l'étranger, des cadres non-résidents ou ayant résidés à l'étranger procèdent à l'évaluation du risque pays.

Les méthodes utilisées pour prévoir le risque politique sont de trois ordres :

L'approche par indice des risques;

L'approche par scénarios;

L'approche sociologique.

La méthode des indices.

Les spécialistes utilisent la technique Delphi pour calculer les indices de risque.

Cette technique consiste à :

dresser une liste des éléments essentiels de la situation politique et économique du pays;

soumettre ces éléments à des experts pour les classer et les noter en fonction de leurs importances.

Plusieurs indices de risques sont ainsi dégagés, mais tous ne seront pas analysés en l'espèce.

L'indice BERI

C'est un indice qui évalue le climat d'affaire dans un pays et qui retient quinze critères notés de zéro (risque maximal) à quatre (risque nul).

Ces critères sont : la stabilité politique du pays, l'attitude vis-à-vis des investisseurs et des profits étrangers, éventualité de nationalisations, l'inflation monétaire, le respect des contrats, la balance des paiements, la croissance économique, etc.

Selon le total des notes obtenues on classe les pays en cinq groupes:

Pays à climat d'affaires favorable (de 86 à 100);

Pays dans lesquels la tendance à la nationalisation est compensée par les institutions financières (70 à 85);

Pays à risque moyen (55 à 69);

Pays risqué pour les sociétés étrangères (41 à55);

Pays dans lesquels les conditions d'affaires sont inacceptables (note inférieure à 40).

L'indice PRI.

C'est indice est une variante du BERI, il concerne uniquement le risque politique. Les critères du risque au nombre de 10 distinguent les causes de risque interne et externe. Chaque critère est noté de 0 à 7.

a. Les causes de risque externes :

La dépendance vis-à-vis d'une grande puissance;

Influence négative des forces politiques régionales.

b. Les causes de risques internes:

Le pouvoir des partis politiques;

Influence des langues de la religion ou des ethnies;

Mesures répressives prises par les gouvernements en vue de leurs arrivées au pouvoir;

Attitude face à l'étranger (nationalisme ou tendance au compromis);

Situation sociale, densité et niveau de vie;

Organisation et force des éléments favorable à un gouvernement d'extrême gauche.

Les pays sont classés en trois catégories à partir de ces critères :

Les pays à risque minimum (0 à 20) ;

Les pays à risque acceptable (21 à 35);

Les pays à risque prohibitifs (indice supérieur à 31).

IBI indice de business international.

Cet indice évalue le risque pays à partir des éléments suivants :

Les facteurs risques. Ce sont facteurs relatifs au changement politique dans le pays, l'attitude vis-à-vis des multinationales, situation de la balance de paiements, actions terroristes, stabilité des travailleurs etc.

Les facteurs relatifs aux occasions d'investissement : PIB or PNB par habitant, importance des classes moyennes, niveau d'industrialisation etc.

Les conditions d'exploitation : pression fiscale, qualité des infrastructures.

Chaque facteur est noté de 0 à 10, sachant que la note 0 représente un risque nul et 10 un pays à fort risque politique.

Cette approche par la méthode des indices privilégie uniquement les facteurs politiques et laisse de côté certains éléments pourtant très déterminants. C'est ainsi que la révolution iranienne a échappé aux spécialistes.

L'approche sociologique.

Cette approche est semble t-il la plus complète, car pour évaluer le risque politique d'un pays elle prend en compte les facteurs socioculturels, religieux et politique.

Il existe également la méthode dite par scénarios. Du fait de son manque de fiabilité elle sera laissée de côté pour l'intérêt du sujet.

Les mesures politiques et administratives.

Dans la pratique des affaires internationales, l'expression risque politique se définie à contrario, par rapport au risque commercial.

Il comprend le risque politique stricto sensu, le risque de carence de l'acheteur public, le risque catastrophique et le risque de non transfert.

Le risque politique stricto sensu

En pratique, outre la guerre, la révolution et l'émeute, les actes de gouvernements étrangers sont susceptibles de faire obstacle à l'exécution d'un contrat d'exportation. S'y a ajouté pendant la période de fabrication une décision du gouvernement du pays de l'exportateur interdisant l'exportation.

De ce fait, les évènements politiques susceptibles d'entraver l'exécution normale d'un contrat de commerce international peuvent se produire non seulement dans le pays de l'importateur mais aussi dans celui de l'exportateur.

La garantie prévue à cet effet dite garantie risques pays tiers est ainsi généralisée, mais elle ne couvre pas les évènements politiques se produisant dans le pays de l'exportateur (insurrection, grève ou   révolution). La seule dérogation est donc une mesure réglementaire ou législative d'interdiction des exportations.

Une telle décision des autorités nationales est couverte par la garantie risque de fabrication. Cette souplesse se justifie par le fait que cette mesure réglementaire obéit généralement à des motifs de politique extérieure; des évènements politiques ayant provoqués la détérioration des relations bilatérales. Il est aussi fréquent que le gouvernement reprenne à son compte des mesures adoptées sur la scène internationale au sein d'organisations multilatérales.

Le risque de carence du débiteur public

Toute carence de l'acheteur public dans l'exécution de ses obligations contractuelles est assimilée au risque politique. Cette carence peut se produire avant et après la livraison des marchandises.

Avant la livraison elle se réalise par la résiliation unilatérale du contrat par la puissance publique étrangère. Après la livraison, la carence est constituée lorsque l'acheteur public refuse de s'acquitter de sa dette.

Il faut toutefois noter que les obligations de l'acheteur public peuvent être interprété d'une façon restrictive. Ainsi est considérée comme obligation incombant à l'acheteur, toute prérogative qui sont conférées à l'exportateur en vertu du contrat. De ce fait le vendeur ne peut valablement se prévaloir des coutumes et usages de commerce.

Le risque catastrophe

Ce risque est dû à la survenance hors du pays de l'exportateur, d'une catastrophe naturelle. On entend par catastrophe naturelle : inondations, cyclone, tremblement de terre, éruption volcanique, raz de marée etc.

L'assurance crédit ne couvre pas la destruction du bien par un tel évènement ; mais il ne couvre que l'impossibilité pour l'acheteur qui du fait de cette catastrophe, ne peut prendre possession du bien ou payer la fourniture livrée.

Le risque de non transfert

Il s'agit du risque pour le titulaire de la créance de ne pouvoir encaisser la somme attendue bien que le débiteur ait effectué le règlement dans sa monnaie locale, parce que la banque centrale ne peut mettre à sa disposition les devises nécessaires au règlement de sa dette dans la devise convenue.

En pratique, la réalisation de ce risque est conditionnée par un dépôt préalable en monnaie locale et l'accomplissement des démarches nécessaires au transfert.

La police prévue pour ce risque est la garantie du risque de non transfert. Elle ne peut que porter des créances par nature transférables. De ce fait cette garantie ne peut couvrir la totalité d'un contrat de marché public, car dans ces opérations sont payables en partie en devise transférable et l'autre partie en devise non transférable.

Conclusion sur les risques politiques.

Les analyses de risques politiques visent à évaluer et à prévoir la capacité des pays à faire face à leurs échéances financières. Elles visent aussi celle des acheteurs privés à faire face à leurs engagements à l'étranger ; l'exécution de ces obligations pouvant être interrompues par des mesures des autorités nationales. Ces études sont utiles aux exportateurs et aux banques, qui ont besoins sur les délais de paiement, sur le transfert des devises, sur les mesures de couvertures des importations, sur les possibilités pour les banques de financer les opérations etc.


Document Info


Accesari: 9415
Apreciat: hand-up

Comenteaza documentul:

Nu esti inregistrat
Trebuie sa fii utilizator inregistrat pentru a putea comenta


Creaza cont nou

A fost util?

Daca documentul a fost util si crezi ca merita
sa adaugi un link catre el la tine in site


in pagina web a site-ului tau.




eCoduri.com - coduri postale, contabile, CAEN sau bancare

Politica de confidentialitate | Termenii si conditii de utilizare




Copyright © Contact (SCRIGROUP Int. 2024 )