Documente online.
Zona de administrare documente. Fisierele tale
Am uitat parola x Creaza cont nou
 HomeExploreaza
upload
Upload




La banque dans l'économie

Franceza


La banque dans l'économie

L'argent

Economie de l entreprise
La privatisation - https://www.ipeut.com

« La monnaie est la liberté frappée », disait Dostoïevski. La société dans laquelle nous vivons pivote sur la monnaie: salaires, épargne, investissements, transactions boursières, achats, dépenses loisirs, etc.



La monnaie comme telle ne peut pas être mangée ou consommée, n'est pas un bien d'investissement, ne produit aucune satisfaction ; elle est un bien d'échange acceptée sans délai et sans coût dans un certain territoire.

De fait, elle représente un système des relations entres les individuels, basé sur la confiance envers l'institution emétrice de la monnaie.

En effet, on peut dire qu'elle réduit au maximum le temps et l'espace pour les participants aux échanges. L'échange se passe immédiatement et l'unité et la valeur monétaire est la même sur le dit territoire.

Mais le temps et l'espace jouent un rôle décisive en ce qui concerne le maintien de la valeur de l'unité monétaire, d'une part et la fructification de ce bien, d'autre part, a travers les relations entre débiteurs et créditeurs tout au long de l'histoire de l'humanité, déterminant une distribution de la richesse dans la société.

Le coût pour produire ce bien d'échange a diminué progressivement, dès qu'on a passé de la monnaie métallique á la monnaie papier et ensuite aux impulses électroniques. Dès nos jours, on trouve la plus grande partie de la monnaie sous la forme d'écriture dans les banques et non sous la forme palpable. Cela ouvre la porte de la création de la monnaie ex nihilum, d'où la nécessité de contrôler la quantité de la monnaie travers une politique monétaire rationnelle, contribuant l'harmonisation entre la sphère réelle et la sphère monétaire et la réalisation d'un équilibre durable dans l'économie.

a. Les monnaies marchandises (les paléomonnaies)

Elles caractérisent les sociétés primaires et elles sont choisissent parmi la marchandise la plus abondante et la plus commune : bétail dans les sociétés pastorales, céréales dans les sociétés agricoles, étoffe pour les commerçants, etc.

Ce type de monnaie possède une double nature : comme bien d'échange et comme bien naturel comme tel, sur laquelle repose la valeur de change.

b.Les monnaies métalliques

Elles aident à restreindre le nombre des monnaies marchandises et à les rendre divisibles, inaltérables du point de vue quantitatif et qualitati 858d31i f et facile a transféré.

Pour les paiements, il y avait besoin d'une balance, parfois d'un expert, et de répéter l'opération pour chaque transaction. On peut l'appeler monnaie pesée.

Une forme dérive, pour simplifier les opérations, est représenté par la monnaie comptée, c'est a dire de morceaux métalliques a de poids et formes prédéfinis qui sont utilises en Chine de le troisième millénaire avant J.-C.

Ce type de monnaie va être perfectionner par les Hittites vers 1500 avants J.-C., pour lui donner la garantie du poids et de contenu d'alliage, tout en appliquant un signe représentatif préétablis. La perfectionnement continue, et c'est grâce aux traces de Lydie, vers 650 avant J.-C. que nous allons connaître les pièces métalliques semblables a ces de nos jours, qu'on peut les appeler monnaies frappées. Mais ce seulement 100 années plus tard qu'on frappe les premières pièces en or et en argent pur, avec un rapport de 13,3 entre elles. Les économistes considèrent cette époque comme le début du premier système monétaire bimétalliste.

c. Le papier-monnaie

Il est apparu en Chine vers 300 avant J.-C., au début comme monnaie rituelle, « monnaie des morts », consacrée aux transactions avec l'au-delà. Etant liée au sacre, ce but de papier gagne tellement de confiance qu'à partir du XIe siècle devient la monnaie de vivants. Ayant de valeurs nominales différentes, ces billets étaient convertibles en pièces d'argent sans restrictions.

En depuis du fait que le papier se diffuse en Europe vers le XIVe siècle, le papier-monnaie va être utilisée seulement partir du XVIIe siècle, la chose essentielle dans ce délai étant la manque de la confiance.

La forme primaire de billets fut les simples reçus d'espèces (certificats de dépôt), espèces déposées à la banque de Venise et d'Amsterdam. Les reçus étaient remboursables au porteur échéance convenue et fixée et par conséquence, ils pouvaient circuler comme instrument d'échange. Mais la durée de vie de ces billets était limitée et les sommes inscrites n'était pas divisibles.

Les premiers billets de banque moderne sont émissent par la Banque de Stockholm en 1656 : les valeurs nominales sont de sommes rondes et standard uses, les billets sont convertibles à vue en espèces, ils ne comporte ni intérêt ni commission, ils sont émis soit en contrepartie d'un versement en espèces, soit d'une simple reconnaissance de dette. Voila, c'est la porte ouverte pour la création monétaire, qui d'ailleurs étant excessive par rapport des encaisse métalliques a mené la banque à la faillite en 1666.

Ces billets ont un cours libre, c'est à dire que qu'ils peuvent être acceptes ou refuses comme moyen de payement. Quand l'état décide le cours légal, ce papier acquiert un pouvoir libératoire illimitée, c'est dire il ne peut pas être refuser comme moyen de réglementation d'une dette.

On parle aussi d'un cours force, quand l'Etat suspend temporaires ou définitivement la convertibilité des billets en espèces.

Les billets ont connu un développement continu, mais avec un rythme accélère après la Première Guerre mondiale jusqu'au début des années 70 ; depuis, leur part dans les moyens de paiement a diminué.

Il y a aussi de monnaie divisionnaire métallique avec une valeur nominale différente de coût de production.

d. La monnaie scripturale ou monnaie de banque

Elle représentent de crédits ou de débits écrits dans de contes tenus dans les registres de banque et elle passe d'un compte à l'autre défiant de plus le temps et l'espace.

Dans l'époque moderne elle commence avec le mandat postal et continue jusqu'aux cartes bancaires et porte -monnaie électronique interbancaires.

e. Contrats de dépôts et de prêts.

Les techniques bancaires ce sont développes pour mieux servir la monnaie scripturale. Ainsi, 1000 avant notre ère il y avait en Mésopotamie tout un système de contrats de dépôt et de prêts à intérêt de marchandises (en principale céréales) et de métal-argent, écrites sur de tablettes de terre cuite et réglementés par le code d'Hammourabi. Le support (tablettes de terre cuite) de ce monnaie scripturale empêche les transactions rapides et les opérations complexes. D'ailleurs on peut suivre l'évolution de ce support jusqu'aux impulses électronique dans une réseau interbancaire.

f. Compte courant.

Ainsi, en Grèce du IVe siècle avant notre ère, les trapézites (changeurs essayeurs de monnaie) vont ouvrir dans leurs boutiques de compte courant de dépôts et vont effectuer de paiements par un système d'écriture simple quand ils avait comme clients tant les créanciers que les débiteurs. C'est seulement à partir du XIIe siècle que ces techniques bancaires se diffusent dans toute l'Europe et ces paiements par écriture, dès le XVIe dépassent les paiements en pièces.

Comme pratique bancaire, les succursales de banquiers de différents villes marchands de l'Europe ouvraient de comptes, même sans versement d'espèces, accordaient des avances en comptes courantes (découverts ou prêts gages), effectuaient de paiements, réalisaient de compensation multilatérale entre banquiers, tout en réglementant le solde par crédit interbancaire d'habitude, jusqu'au nouveau foire.

L'évolution est lente, si on pense aussi à l'utilisation de comptes par la population au sens large. Ainsi, en France en 1966 seulement 18% de ménages disposaient d'un compte ou d'un livret bancaire ; maintenant ce pourcentage est presque 100%.

De plus, dans beaucoup de pays il est interdit d'effectuer des paiements en espèces, entre particuliers, ou de particulière à commerçant, au-delà d'un certain montant.

Des nos jours les principaux instruments de circulation de la monnaie scriptural sont : le cheque, la carte bancaire, le virement, l'avis de prélèvement, les titres de paiement, les effets de commerce.

Le cheque est un ordre de paiement écrit adressé à la banque, qui peut payer directement au bénéficiaire en billets ou créditer son compte.

Une variante de cheque est la carte bancaire, couplée parfois à un système de découvert ou de débit diffère.

Quand même la transmission de l'ordre de paiement et la signature (code secret) deviennent électroniques.

Le virement est un ordre direct, ponctuel ou permanent, du payeur à sa banque de transférer une somme sur le compte d'un bénéficiaire.

Les créanciers peuvent utiliser l'avis de prélèvement, après une autorisation préalable du titulaire du compte, pour encaisser périodiquement des sommes comme droits correctement calcules.

Les créanciers peuvent envoyer au débiteur des formules de règlement déjà remplies (titres de paiement), sur lesquelles le débiteur n'a qu'à vérifier et qu'à poser sa signature. La banque va envoyer au créancier une bande magnétique descriptive des règlements.

L'effet de commerce, est utilisé en général comme instrument de règlement à terme (crédit) entre entreprises.

Le rôle de la banque

La banque est une institution qui a évolué dans le temps, tout en essayant de trouver les moyens adéquats pour simplifier la réalisation opérative et sûre des paiements, dans l'espace et dans le temps, et pour identifier les procédures nécessaires au changement d'actifs présents propres ou collectés contre un volume supérieur d'actifs futurs. Les banques agissent, d'une part, en tant qu'intermédiaires entre ceux qui ont des ressources à leur disposition et ceux qui en ont temporairement besoin et, d'autre part, en tant que mandataires de ses clients pour la réalisation des différents services bancaires, financiers et, parfois d'assurance et administratifs

La banque est une entreprise qui est liée à la consommation et épargne.

Le revenu d'une personne ou d'un agent économique peut être consommée ou épargnée. En fait, on peut envisager deux actions :

consumer tout de suite;

consumer plus tarde.

Prenons par exemple deux individus avec revenus de 100 000 euro:

Individu #1

(patient)

Individu #2

(impatient)

Consummation

Épargne

Le transfert de consommation dans le temps se fait avec un prix d'échange exprimé en taux d'intérêt.

Comment peut-on épargner ?

Une façon d'épargner c'est d'acquérir des actifs réels :

maisons;

terrains;

oeuvres d'art.

Une autre façon c'est d'acquérir des actifs financiers :

obligations;

actions;

options;

fonds mutuels.

Les intervenants dans le processus d'épargne sont les firmes, les institutions financières et les individus.

L'importance des banques dans une économie de marché et le rôle qu'elles peuvent jouer dépendent à la fois de l'efficacité et de la fiabilité du système de paiement.

Tout d'abord, un système de paiement développé permet aux clients des banques de disposer immédiatement de leurs ressources, ce qui réduit l'encaisse liquide qui leur est nécessaire de détenir. Ce service de liquidité encourage ensuite l'intermédiation bancaire en augmentant le volume des dépôts. Enfin, un système de paiement efficace, en diminuant les réserves liquides que les banques doivent détenir à la Banque Centrale réduit le coût de l'intermédiation bancaire et rend les banques plus attractives.

Il est évident donc que les banques soutiennent les autres secteurs économiques dans leur démarche, puisqu'elles reçoivent et placent du capital. Pour cela, elles agissent comme intermédiaires financiers, ayant un double rôle : d'une part, elles émettent leurs propres titres, négociables, en vue de mobiliser les ressources monétaires disponibles en économie, et, d'autre part, attirent les ressources des agents économiques (non bancaires), tout en plaçant ainsi une partie des ressources immobilisées.

La stabilité du système bancaire est un objectif intégré de la politique de stabilisation macroéconomique. Par la suite, il est l'un des plus réglementés domaines, ayant un certain spécifique et nécessitant un traitement à part, bien qu'il se base toujours sur les mécanismes du marché.

L'activité bancaire étant extrêmement complexe, le fonctionnement du système bancaire repose sur l'existence des services et des produits financiers toujours en innovation et en adaptation, notamment sur l'utilisation des instruments de paiement pour faire circuler la monnaie scripturale en exploitant sa fonction transactionnelle.

Le système bancaire, essentiellement constitué d'une Banque Centrale, opère comme le centre d'un système de contrôle et de compensation général.

La diversité des instruments de paiement suppose aussi une diversité des émetteurs de monnaie; pour cela, l'unité de circuit est assurée par la Banque Centrale, en d'autres termes la convertibilité de différentes formes monétaires entre elles, effectuées à la demande des agents économiques sans limites. Dans ce processus de conversion, il existe une monnaie conceptuelle - la monnaie centrale.

La mise en place d'un système de paiement efficace et d'un marché interbancaire développé conditionne l'ensemble des reformes financières : la mise en place effective d'un système bancaire à deux niveaux, les bases d'une politique monétaire active basée sur des instruments de marché, l'autonomie de la Banque Centrale, la concurrence dans le secteur bancaire et son efficacité opérationnelle.

En plus du type de règlement choisi, la sûreté du système de paiement dépend de ses acteurs, que ce soit les banques (nécessité de critères adhésion stricts, d'une comptabilité bancaire bien définie) ou l'agent chargé d'appliquer les règles de fonctionnement du système.

Le rôle dévolu aux banques commerciales dans le système bancaire et leur place dans l'économie sont déterminés aussi par la création monétaire, facteur spécifique de la fonctionnalité des banques dans l'économie.

Les banques s'affirment essentiellement comme des institutions monétaires, comme des intermédiaires monétaires, dont la principale caractéristique est la mise en circulation des créances sur elles-mêmes, en augmentant ainsi le volume de la masse monétaire en circulation. Elles transforment donc les actifs non monétaires en monnaie.

L'émission des billets de banque, fonction initialement consacrée à toutes et banques et restreinte ultérieurement à la Banque Centrale, représente la forme principale de la création monétaire et le cadre primordial par lequel se réalise l'expansion de la masse monétaire.

Plus précisément, le fonctionnement du système de paiements s'appuie sur un ensemble de réglementations où est impliqués la monnaie, les banques commerciales, les chambres de compensation, la Banque Centrale et autres institutions financières.

Le circuit des instruments de paiement et la compensation impliquent la prestation des services envers les participants au système de paiement. Ces services sont assurés soit exclusivement par la Banque Centrale (comme des services publics), soit en système mixte (comme des services publics et privés), ce qui soulève le problème des frais bancaires à percevoir, surtout liés à la compensation. De ce point de vue, il y a des différences d'un pays à l'autre, concrétisées dans trois possibilités utilisables : prestation gratuite (en Allemagne, Suisse) ; tarification symbolique (en Belge, Italie), qui couvre seulement une partie des frais des Banques Centrales ; tarification compétitive (aux États-Unis, Pays Bas), qui assure aux systèmes privés la possibilité de faire concurrence à ceux centralisés, organisés par l'autorité monétaire.

Le mécanisme des paiements repose sur la confiance que l'actif financier, qui fonctionne comme moyen de paiement, sera transféré dans la propriété du bénéficiaire, de la même valeur et sous une manière acceptée par celui-ci.

L'utilisation d'un moyen de paiement pour éteindre les obligations entre les parties impliquées dans une transaction n'est jamais une opération sans risques (ni même dans le cas du numéraire), et le rôle des banques s'avère ici essentiel pour assurer au moins deux conditions : la finalité des paiements et leur transparence.

La finalité de tout paiement implique, à son tour, deux conditions :

l'extinction rapide des obligations réciproques, en fonction de l'intervalle de temps entre la clôture de la transaction financière et le paiement et de l'instrument de paiement choisi ;

la liquidité et la solidité financière des institutions intermédiaires, qui diffèrent selon le type d'institution, sa qualité et les règles propres à chaque système de paiement.

La finalité maximale est assurée par les systèmes de paiement qui impliquent une relation directe entre les banques commerciales et la Banque Centrale par le transfert des fonds entre les comptes de réserve minime obligatoire. 

En ce qui concerne le second critère, la transparence suppose une certaine structuration des paiements de façon que les participants soient d'accord avec le moment où les transactions et les paiements sont finalisés et avec le délai nécessaire pour leur finalisation.

De plus, afin d'assurer le fonctionnement efficient d'un système de paiement, il faut instituer des règles et des procédures de transfert irrévocable des fonds, pour gérer les risques de liquidité et de crédit.

Tous les grands systèmes de paiement finalisent leurs transactions à travers la Banque Centrale par les dépôts bancaires détenues auprès d'elle ; c'est une modalité de contrôle et de vérification de la solvabilité des banques participantes. Effectuer le paiement le même jour bancaire contribue au développement du marché monétaire, dont la liquidité dépend surtout de la vitesse des transferts interbancaires. Et un marché interbancaire liquide contribue au développement du marché de capitaux.

En Roumanie aussi, le système bancaire agit sur deux niveaux, à savoir la Banque Nationale (centrale et d'émission), le garant de la stabilité de la monnaie nationale, et les banques commerciales, les banques coopératistes et mutuelles, les banques de dépôt et d'épargne et les banques d'importations exportations comme des institutions spécialisées dans l'assurance et la garantie des crédits à l'exportation.

Les banques commerciales ont, en général, un rôle opératif, en effectuant une large variété de services : des dépôts à vue et à terme, des opérations en compte, des opérations avec numéraire, sans numéraire et avec des titres, bien que la plus importante activité reste l'octroi des crédits aux personnes physiques et juridiques.

En guise de conclusion, le rôle des banques dans l'utilisation des instruments de paiement est essentiel pour tous les participants aux circuits économiques et leur présence dans une économie de marché en tant qu'intermédiaires monétaires et aussi en tant que sociétés commerciales assurent le déroulement des processus financiers et économiques dans des conditions normales, car les banques sont le principal canal de financement externe des entreprises.

Pour définir d'une manière simple l'objet et le contenu de l'activité bancaire, Jean Rivoire commençait son oeuvre "Techniques et opérations bancaires" avec la phrase suivante: "Le commerce d'argent: voila ce que fond les banques."

Pour continuer, l'auteur expliquait que la façon la plus habituelle de "commercialiser" l'argent c'est d'acheter pour revendre. Ainsi, la banque se procure des liquidités auprès certains clients qui deviendront ses créanciers. Les ressources ainsi collectées, deviennent la matière première du crédit.

Expliqué de cette manière, l'activité de la banque parait une bagatelle: elle s'approvisionne en argent pour le revendre. En fait, le processus de transformation de l'argent est beaucoup plus complexe et compliqué. Il faut préciser que les banques agissent en liaison avec le système économique national et que les instruments avec lesquels elles opèrent (le taux d'intérêt) représentent de vrais baromètres pour mesurer l'état de l'économie d'un pays.

Le taux d'intérêt représente un indicateur très sensible de l'économie nationale, étant influencé par des phénomènes économiques comme l'inflation, le degré de risque, l'état de l'économie etc. En plus, les banques opèrent dans des conditions d'incertitude, elles sont toujours soumises au risque: elles sont capables de planifier et tentent de prévoir leurs coûts futurs, leurs revenus et leurs profits. Elles ne sauront jamais avec certitude si les évènements et les facteurs externes leurs permettent de les concrétiser.

Un autre point clé dans l'activité bancaire, c'est de savoir choisir et adapter ses passifs et ses actifs aux exigences des clients d'une manière efficace, avec recherche d'efficience maximale. Le problème qui se pose s'est de choisir un bilan optimal en conditions d'incertitude.

Avant même d'agir vers la modification de la structure des actifs et des ses passifs, la banque doit tenir compte de deux choses essentielles:

qu'elle puisse maintenir une liquidité adéquate - la sanction finale étant qu'un jour elle ne pourrait plus tenir ses engagements;

qu'elle puisse assumer le risque d'un taux d'intérêt à un niveau acceptable;

En fin, la banque ne peut pas prendre des décisions pour modifier la liquidité sans que cela ait un impact très important sur le taux d'intérêt et donc sur son profit. Il y des aspects tels que le bilan, la liquidité, le taux d'intérêt et le profit qui ensemble créent un système interdépendant. Donc, la solution de l'efficience maximale est de trouver la combinaison optimale de ces facteurs en concordance avec la position de la banque sur le marché et avec la situation réelle de l'économie.

Si on parle du rôle de la banque, il faut prendre en considération son évolution dans le temps, tout en essayant de trouver les moyens adéquats pour simplifier la réalisation opérationnelle et sure des paiements. Elle doit identifier les procédures nécessaires à l'échange d'actifs propres ou collectés contre un volume supérieur d'actifs futurs. Les banques agissent, d'une part, en tant qu'intermédiaires entre ceux qui ont des ressources à leur disposition et ceux qui en ont temporairement besoin et, d'autre part, en tant que mandataires de ses clients pour la réalisation des différents services bancaires, financiers et parfois, d'assurance et d'administration.

En ce qui concerne son rôle d'intermédiaire entre ceux qui ont des ressources et ceux qui en ont besoin, les banques réalisent trois opérations:

Elles réalisent la collecte des fonds;

Elles assument le risque final de ceux qui demandent l'emprunt (l'analyse des demandes de crédits et la charge des risques);

Elles assument le risque du taux d'intérêt parce que le rôle d'intermédiaire suppose généralement que les banques utilisent couramment des ressources courtes pour produire des emplois longs.

Les fonctions de la banque

En tant que fonctions principales de la banque, on peut mentionner:

la fonction de garde et de conservation des valeurs ;

la fonction de gestion du mécanisme des paiements internes et externes ;

la fonction d'attraction et de collecte des ressources (d'agrégation) ;

la fonction de transformation des ressources a vue ou à court terme en ressources à long terme ;

la fonction de placement des crédits sur le marché monétaire et sur le marché financier ;

la fonction de substitution du « risque total/zéro » avec un « risque très réduit »

la fonction de substitution du "risque zéro" avec un "risque très réduit".

Pour détailler le contenu de l'activité d'intermédiaire bancaire, il faut mentionner que le rôle d'intermédiaire financier représente une activité institutionnalisé qui canalise les fonds de ceux qui ont un surplus (surplus spending units = SSUs) vers ceux qui ont un déficit (déficit spending units = DSUs). En bref, ceux qui épargnent sont représentés par SSUs et ceux qui investissent sont DSUs. Les deux catégories d'acteurs sont envisagées par les personnes physiques, les sociétés et le gouvernement.

Une institution financière doit transposer ses passifs dans une forme attirante pour SSUs (ceux qui épargnent), après elle doit organiser ses actives d'une manière optimale pour les DSUs. Pour les banques commerciales, cela se traduit par des prix accessibles et convenables pour les clients. Ce processus s'appelle financement indirect.

Le processus d'intermédiaire financier s'exprime en termes de comptes T pour SSUs, DSUs et pour l'intermédiaire bancaire IF. Pour SSUs le processus représente une simple transaction qui implique l'échange d'un numéraire ou des épargnes contre un actif financier sous la forme d'un compte de dépôt chez l'intermédiaire financier IF. Pour IF, l'apparition du dépôt signifie une croissance des deux parties dans ses comptes T ou dans le bilan. Quand IF réalise un processus de crédit, il transforme le numéraire ou les réserves en surplus en un crédit vers DSUs. Dans les registres DSU, les résultats du processus de crédit constituent une croissance du débit et une croissance similaire en numéraire, qui est utilisée pour l'achat d'un actif.

Dans le cadre du système économique, les banques représentent les intermédiaires financiers les plus importants, et cela pour plusieurs raisons.

Premièrement, les banques ont le plus grand poids dans les intermédiaires financiers et sont de loin les plus importantes. En Europe de l'Ouest il y aussi d'autres intermédiaires financiers comme: les associations d'épargne et de crédit (Saving &Loan = S&L), les sociétés d'assurance, les fonds de retraite et les fonds mutuels.

Mais les banques reçoivent des quantités très importantes de dépôts à vue et des dépôts à terme et s'en servent pour financer des crédits à la population, aux personnes morales et même à l'Etat.

Deuxièmement, par l'intermédiaire de l'activité de crédit, les banques jouent un rôle très important dans la création monétaire. Elles procurent de la liquidité à leurs débiteurs, essentielle dans le processus d'investissement, ce qui représente en effet une croissance monétaire.

 Même si elle ne crée directement la richesse, la banque la rend plus liquide, ce qui est bien le sens de la création monétaire.

Les techniques bancaires

Pour le déroulement efficient de l'activité de la banque, on a besoin d'institutions, personnes et techniques. Chaque opération bancaire se fonde sur une disposition juridique et sur certaines procédures comprises dans les normes de la Banque Centrale et de la banque respective.

À leur tour, les techniques bancaires pour la réalisation de ces opérations ont évolué dans le temps ; elles ne représentent pas l'invention d'une certaine personne, mais elles se sont perfectionnées chaque jour, par la pratique bancaire.

Il ne faut pas confondre les techniques bancaires avec la technique informationnelle dont disposent les banques. Celles-ci assurent les conditions d'application efficiente des techniques bancaires.

L'expérience acquise par le banquier doit contenir la connaissance des clients du point de vue moral, professionnel, managérial, la connaissance des secteurs concurrentiels de l'économie nationale avec leurs perspectives d'intégration dans l'Union Européenne, la connaissance de la politique macro et microéconomique.

À celles-ci se rajoutent la capacité et le courage du banquier de combiner des éléments contradictoires, tels la confiance et la crainte, le risque et le profit, la liquidité et le placement, le présent et l'avenir. Dans ce processus, la relation banque client se manifeste sous différentes formes ; par la suite, nous allons faire référence aux principales relations et, plus précisément, à celles au niveau desquelles la banque est, à tour de rôle ou en même temps, créancier et débiteur.

L'organisation et le développement de l'institution bancaire

La structure typique d'une banque comprend les départements suivants:

Opérations avec les grandes sociétés commerciales (Large Corporate banking), y compris les organisations bancaires d'Etat;

Opération avec les sociétés commerciales (Corporate Banking);

Opérations internationales (International Banking);

Opérations d'investissements (Investement Banking);

Opérations courantes avec les clients (Retail Banking);

Opérations concernant le transport (Shipping Banking);

Opérations privées avec les disponibilités des personnes physiques (Private Banking).

En parallèle avec les services de l'activité courante et directe de chaque département, la banque utilise des départements connexes aidant au bon déroulement de l'activité. Les types de services les plus récents comprennent: le département Support réseaux; le département Ressources humaines; Audit interne; Relations publiques; Planification stratégique; Marketing et Organisation, Politique de crédit; Conseil juridique, Conseil technique, Département financier et comptable.

De même, il faut préciser que la structure organisationnelle de la banque dépend de sa spécificité et des éléments d'environnement dans lequel elle opère. Les années '80, ont apporté de grands changements dans la pratique et dans la théorie bancaire.

Simultanément, il y a eu le processus de développement du système bancaire basé sur l'information et la réorganisation des fonctions bancaires, issus des exigences du marché en expansion et des besoins liés au système cohérent et rapide d'informations.

L'un des plus importants changements qui s'est réalisé dans le système bancaire provient de l'option de la politique organisationnelle qui vise l'expansion et l'intégration des fonctions de l'activité de corporate banking.

Plus précisément, cela inclut:

Une politique d'expansion pour le développement interne d'un grand nombre de fonctions bancaires spécialisées (commerciales et d'investissement) qui sont significatives pour le segment de marche visé - les sociétés commerciales. Elles incluent l'analyse et la mutualisation des crédits, des groupes spécialisés sur le marché des capitaux et des services pour les paiements et transfert d'argent. Elles concernent aussi le département de conseil financier des sociétés commerciales, des groupes pour le développement de la technologie de l'information, des analystes, la gestion des fonds ou des investissements, des agents commerciaux ou créateurs de marché, des brokers pour les corporations, département pour nouvelles émissions et vente en gros des titres, directeurs de sociétés commerciales et directeurs des services du personnel, etc.;

Associée à la politique d'expansion, on a appliqué une politique d'intégration et de réorganisation de ces fonctions sur le marché financier, en permettant une organisation flexible, et le plus important - orienté vers le client.

L'utilisation de la nouvelle politique organisationnelle permettait deux variantes:

premièrement, l'intégration globale des fonctions par étapes département corrélées entre eux qui permettent l'intégration et la centralisation de tous les groupes qui agissaient sur le marché financier et l'intégration et l'harmonisation de la trésorerie et des transactions mobilières;

deuxièmement, l'autonomie pour les départements des banques commerciales (BC) et des banques d'investissement (BI), notamment l'intégration et l'harmonisation des fonctions existantes et leurs liaisons.

Les banques ont conçu des modifications organisationnelles afin d'améliorer l'intégration entre les départements opérationnels les plus spécialisés. Ces mécanismes incluent:

Un rôle centralisé, coordonnateur du groupe qui assure le service des opérations avec les sociétés commerciales;

Un groupe de trésorerie qui vise la réalisation des coûts minimaux à tous les niveaux de transactions;

Un groupe technique qui établit les standards des réseaux informatiques et qui facilite l'accès et la transmission des informations entre les utilisateurs.

La conception de cette nouvelle politique d'organisation visait la création:

Des systèmes rapides de communication dans le cadre d'une hiérarchie des groupes opérationnels avec les sociétés commerciales;

Des équipes de travail réunies à tous les niveaux hiérarchiques de la banque et qui représente un avantage très important, basé sur une coordination parfaite et organisée.

Ce nouveau principe d'organisation implique la structuration des fonctions bancaires orientées vers le marché. Il a pris la place des structures traditionnelles de la banque. A présent, toutes les structures, celles, notamment axées sur les marchés financiers et sur les sociétés financières sont reliées par différentes liaisons ou fonctions d'intégration, comme par exemple le groupe d'opérations avec les sociétés commerciales.

Opérations courantes avec la clientèle

Retail banking vise les services offerts aux personnes physiques et aux petites entreprises. La caractéristique principale de ce type d'opération est représentée par le grand nombre de transactions et leur volume réduit. De même, retail banking se distingue par un large réseau de succursales et par l'interaction étroite avec les clients. Le retail banking se trouve généralement dans une formule de combinaison avec wholesale et corporate banking.

Les passifs de la banque ont comme principales caractéristiques :

Plusieurs petits dépôts ;

Une grande variété de dépôts (compte courant à 60 jours etc.)

Des grands dépôts des entreprises en nombre réduit ;

Un degré élevé d'endettement ;

Un capital propre réduit ;

Un grand débit ;

Les passifs sont surtout destinés à la couverte des actifs financiers

En ce qui concerne les actifs de la banque, on peut remarquer :

Plusieurs petits crédits ;

La différenciation des crédits selon le taux d'intérêt et l'échéance ;

Les crédits ont des valeurs et des échéances plus grandes que les dépôts ;

Un surplus de numéraire et de titres de valeur en liquidité ;

Un montant élevé d'immobilisations corporelles, mais plus réduites que les immobilisations financières.

En termes de profit et de charges, la banque « retail » se distingue par le fait que les commissions et les taxes sont insignifiantes par rapport aux revenus provenant de l'intérêt, le coût du personnel est très élevé, la marge d'intérêt est plus grande que dans le cas de wholesale et les services de paiement se réalisent à grand coût.

Opérations avec les grands clients (Wholesale banking)

Wholesale banking fait référence aux services offerts aux grandes banques, aux entreprises d'Etat, aux sociétés commerciales. L'activité de financement se concentre sur le marché interbancaire et l'activité de la banque se caractérise par des transactions à grande valeur mais à volume réduit.

En ce qui concerne le financement, il faut préciser que sur le marché interbancaire existent des liaisons étroites entre les banques de même taille, notamment sur le marché des dépôts.

Enfin, les principaux aspects du wholesale banking sont :

Les marchés interbancaires pour les dépôts, ce qui implique des transactions multi -monétaire ;

Les dépôts se caractérisent généralement comme des certificats de dépôts ou des dépôts à terme ;

Les opérations de crédit se réalisent par l'intermédiaire du crédit à terme, différenciée selon les divers taux d'intérêt, souvent actualisés ;

Le principe fondamental du crédit vise le financement par la fréquence des dépôts.

Opérations croisées (Retail Wholesale banking)

Dès les années '80, grâce à l'apparition de la nouvelle politique d'organisation et d'intégration, la séparation des systèmes retail et wholesale a cessé d'exister. Surtout, lié aux opérations globales, les banques ont choisi de combiner le système retail existant avec le wholesale international. Généralement, les petites banques ne réalisent pas cette combinaison dès le début, mais elles ajoutent à l'activité initiale (retail ou wholesale) un deuxième type d'activité à la précédente (retail et wholesale). Les bénéfices d'une telle procédure font référence surtout aux divers risques de crédit, par la compensation des risques liés au retrait des dépôts wholesale avec les dépôts retail et par l'intermédiaire entre les marchés retail et wholesale qui visent l'exploitation des différences potentielles de bénéfice.

Le crédit - l'élément central des opérations bancaires

L'intermédiation, fonction traditionnelle de la banque, consiste à collecter des dépôts et à prêter des capitaux.

La recherche de créditeurs à vue et à terme auprès de la clientèle assure à l'établissement, outre des marges, une sécurité appréciable puisqu'elle limite sa dépendance vis à vis du marché monétaire. D'un autre côté, longtemps considéré comme la partie noble de l'activité bancaire, la distribution du crédit permet aussi d'encaisser marges et commissions.

Le « décloisonnement » du système bancaire, désormais ouvert à une concurrence accrue sur des marchés mieux identifiés, a diminué les commissions. Les banques s'intéressent aux particuliers comme aux entreprises auxquels elles offrent des produits plus performants en matière de financement, de placement et de couverture de risques. L'exhaustivité de l'offre devient donc l'apanage des établissements de crédit.

Aujourd'hui, les banques intensifient leur activité vers les particuliers et les professionnels, jugés plus fidèles et plus rémunérateurs, et redécouvrent les petits et moyennes entreprises- PME dont les besoins ne peuvent être satisfaits par le marché.

Le crédit représente la principale action opérationnelle des banques commerciales en Roumanie. Les actions opérationnelles des banques ne comprennent pas dans leur sphère le développement des opérations spécifiques des banques universelles des pays occidentaux. Les opérations de crédit sont destinées à satisfaire les besoins des personnes physiques ou morales

Les opérations actives sont:

Crédit aux agents économiques;

Crédit aux personnes physiques;

Placement financier.

Le crédit envisage plusieurs formes dans l'économie:

Le crédit commercial

Le crédit bancaire

Le crédit obligataire par l'émission des obligations

Le crédit hypothécaire

Le crédit à la consommation

Banque comme une entreprise

En général une banque est similaire a tout autre entreprise ; les entres et les sortis sont constitues d'argent et d'information. Le processus de production, dans les conditionnes de marche doit permettre a la banque d'obtenir un profit comparable a d'autres unîtes économiques.

Presque tout le monde pense que les ressources (l'argent) sont collectes a priori pour être placé. Peut de monde sait que une bonne partie de ces ressources sont crées par la banque a posteriori par le seul fait d'accorder de crédits (les crédits font les dépôts). Ce pouvoir de prêter ce qu'elle n'a pas est spécifique pour la banque. De plus, la banque centrale dispose d'une suprématie dans ce domaine. Elles contrôlent le pouvoir de création monétaire de la banque commerciale, et à son tour elle est contrôlée, plus ou moins par le parlement. Ainsi l'offre agrégée de la monnaie est hiérarchise et réglemente par la puissance publique. Les institutions intervenantes définissent les agrégats monétaires et les contreparties de la masse monétaire, qui va influencer le dynamisme de l'économie. Pour Union Européenne c'est la Banque Centrale Européenne (BCE) qui suive les agrégats dans ce domaine avec l'aide du Système de Banques Centrales Européennes (SBCE).

Les économistes considèrent que le processus de création monétaire serait apparu vers le milieu du XVIIe siècle, par l'émission de billets de la Banque de Stockholm et par l'émission de reçus par les orfèvreries de Londres, contre les dépôts à vue de lingots d'or et d'argents des marchands.

Au début, les boutiques des orfèvreries n'étaient que simple consigne bien protégée, service effectué contre un droit de garde.

Petit à petit, ces orfèvreries se transforment en banquiers de dépôts, quand le reçu mentionne seulement la valeur déposée et non pas les objectes. Le progresse vienne aussi du fait que ces certificats de dépôts sont crées au porteur et avec de différentes sommes rondes. Ce fait permette aux déposants de régler de dettes directement avec ce certificat par transmission de celle-ci. Le certificat circule ainsi de la main a la main sans être présenter pour le convertir en espèces. De plus, les orfèvreries disposent d'un large réseau de correspondants dans tout le royaume et à l'étranger, fait qui retarde les demandes de remboursement en espèces.

Dans une première phase la valeur totale des certificats de dépôts était égale à la valeur totale des dépôts, seulement que la circulation de papiers se substituer partiellement à la circulation métallique. Dans ce cas la il n'y a pas de la création monétaire ; la masse monétaire demeure strictement inchangée.

Le bilan de ces banquiers de dépôts était très simple :

Actif

Passif

Encaisse métallique

Certificat de dépôts émis

Ces premiers banquiers observent que les dépôts nouveaux compensent les retraits. De plus, bases sur la confiance et les avantage pratiques pour le règlements des paiements, offerts par les certificats de dépôt, les possesseurs de certificats ne les présentent en totalité pour les convertir en espèces Le résultat est un surplus relatives des encaisse métallique sur le quelle ils pense faire une émission de nouveaux certificats de dépôts identiques aux autres, en échange d'un titre de dette et non d'un dépôt d'or ou d'argent. Mai dans ce cas la, la couverture métallique de papier émis n'est que partielle, et la masse monétaire s'est accru. Simple c'est la création monétaire

Le bilan de l'orfèvre (banquier de dépôts), cette fois ci devenu de vrai banquier est le suivant :

Actif

Passif

Encaisse métallique

Certificat de dépôts émis

Titres de dette

(Effets escomptes)

Par contre, cette création monétaire comporte de risques pour l'orfèvre devenu un vrai banquier, de risques qui, depuis la sont présents toujours dans ce métier.

Le première c'est le risque d'insolvabilité de l'emprunteur, ce qui va dégrader le ratio entre certificats en circulation et encaisse métallique, ratio qui est surveillé par la Banque centrale.

Le deuxième c'est le risque d'une demande generalisee de conversion intégrale et dans un court délai des certificats de dépôts en métal précieux. Si la demande de conversion reste limitée, les effets escomptes (remboursables a terme) peuvent être cédées a d'autres banques, pour récupérer les espèces nécessaires a faire face aux demandes des déposants.

L'Etat est intervenu dans le processus, en remplacent l'émission monétaire des orfèvres par le monopole d'Etat dans ce domaine, exercite par la Banque centrale.

Dans notre cas la Banque d'Angleterre fondée en 1694 s'est octroyer ce monopole après seulement 48 ans (en 1742). La couverture en or ou en argent, même partielle, n'est plus nécessaire. Une banque peut prêter sans avoir de sommes préalablement déposés.

-Système monétaire a banque unique

De nos jours, par exemple l'entreprise Franconia, demande un prêt de 100000 à la unique banque Utopia. Celui la crédite son compte du montant emprunte en créant un dépôt a vue de même somme, garanti d'un engagement de remboursement aux échéances prévues dans le contrat.

Le bilan de la banque commerciale Utopia est la suivant :

Actif

Passif

Créance sur Franconia

Dépôt a vue

(Compte courant de Franconia)

La banque Utopia crée de la monnaie par la double inscription simultanée d'un même montant à l'actif et au passif du bilan de la banque. Voila comme les crédits font les dépôts

En même temps on peut voir la double nature de la monnaie scripturale : c'est une dette pour la banque (inscrite au passif) et en même temps c'est une créance pour l'emprunteur (inscrite a l'actif de son bilan).

Dans ce cas le bilan d'entreprise Franconia est le suivent :

Actif

Passif

Avoir en banque Utopia

Dette envers la banque

Les paiements que Franconia va les effectuer par voie scripturale donne lieu a un simple transfert de compte a compte dans la banque unique. On peut définir la monnaie comme une dette de banque qui circule, reconnue comme une monnaie véritable.

La création monétaire a lieu aussi quand la banque autorise un compte debiteur (avance en compte, autorisation de découvert), achète un actif réel (immeuble), ou un actif financier (action, obligation, titre de créance négociable prive ou publique).

Tout d'abord, par la création monétaire, la banque transforme une créance sans pouvoir libératoire (actions, obligations, etc.) en moyens de paiement, par émission d'une créance sur elle-même qui va circuler comme une monnaie véritable Mais au moment du remboursement, d'un façon symétrique il y a une destruction monétaire, réduisant la masse monétaire en circulation. La double écriture du bilan bancaire est suprime : la créance sur Franconia disparaît et le compte courant de Franconia est débité de la même somme. Assistons, par suite a un processus continu de création et destruction monétaire

-Système monétaire a banques multiples

Le scénario comprend 4 agents économique non financiers, A, B, C, D et 2 banques X et Y. La banque X analyse le dossier de crédit d'agent A et lui accorde 100000 de crédits nouveaux et la banque Y, utilisant la même procédure accorde 20000 a C.

Les bilans des deux banques sont les suivants :

Bilan de la banque X

Actif

Passif

Credit (creance) a A

Dépôt a vue de A

Bilan de la banque Y

Actif

Passif

Credit (creance) a C

Dépôt a vue de C

L'agent A achète de B de 60000 et de D de 40000. En même temps, l'agent C paye a D 10000 et a B 10000. Les deux banques vont débiter les contes de A et de C respectivement de 100000 et de 20000 et créditer les comptes de B de 70000 et de D de 50000. La banque X dispose d'une créance sur la banque Y d'une valeur de 10000 et Y d'une créance de 40000 sur X.

Les bilans sont les suivantes :

Bilan de la banque X

Actif

Passif

Credit a A

Dépôt a vue de A 

Créance brute sur Y

(Paiement de C a A)

Dépôt a vue de C

Dette brute envers Y

(Paiement de A a D)

Bilan de la banque Y

Actif

Passif

Credit a C

Dépôt a vue de C

Créance brute sur X

(Paiement de A a D)

Dépôt a vue de D

Dette brute envers X

(Paiement de C a B)

L'opération de compensation intervienne entre les deux banques et leurs bilans seront les suivantes :

Bilan de la banque X

Actif

Passif

Crédits

(Créance sur A)

Dépôt a vue de B

Dette nette envers Y

Bilan de la banque Y

Actif

Passif

Crédits

(Créance sur C)

Dépôt a vue de D

Créance nette sur X

La situation après la compensation montre que X doit 30000 a Y.

Pour équilibrer le bilan de X, celui-là-la emprunte de Y la somme de 30000, sur le marche interbancaire. Cette dette sera reflétée au passif de X et a l'actif de Y, comme suit :

Bilan de la banque X

Actif

Passif

Crédits

Dépôt a vue de B

Refinancement auprès de Y

Bilan de la banque Y

Actif

Passif

Crédits

Dépôt a vue de D

Refinancement accorde à X

On peut imaginer aussi que la banque Y accepte d'acheter de la banque X une partie de la créance (30000) sur l'agent A ; dans ce cas, A doit 70000 à X et 30000 a Y et les bilans seront :

Bilan de la banque X

Actif

Passif

Crédits a A 

Dépôt a vue de B

Bilan de la banque Y

Actif

Passif

Crédits 

Créance sur C

Dépôt a vue de D

Créance sur A

Base sur la situation décrite, on peut faire une analyse de la part de marche des deux banques dans la collection des dépôts et dans le placement en crédits :

Comparaison entre banque X et Y

Parts de marche

Dépôts

Crédits

Banque X

Banque Y

Sur la marche interbancaire il y a un équilibre entre excédents et déficits temporaires de trésoreries des différentes banques, base sur le taux d'intérêt interbancaire, qui en effet équilibre les crédits avec les dépôts

Notre système bancaire, comme cadre d'analyse est un système simplifie, étanche, sans fuit hors du circuit monétaire des banques commerciales. En réalité il y a 4 types de fuites, fait qui oblige les banques à se refinancer auprès de la banque centrale.

Les fuites sous forme de billets détermines par les besoin de trésoreries des agents économique, représentent une fuite globale pour l'ensemble du système Mais cette fuite diminue en importance fur et a mesure qu'un pays se augment et la part de billets dans la masse monétaire diminue. Ainsi en France ce part relative dans la masse monétaire a diminue de 50% en 1950 a environ 10% a présent.

Une autre fuite est due aux besoins en devise des importateurs qui sont achète de la banque centrale par les banques commerciales. Par conséquence, les exportateurs, quand leurs comptes sont crédites, améliorent la liquidité de banques.

Les fuit vers le Trésor sont due en principale aux paiement des impôts. Le compte du Trésor public a la Banque centrale est créditée est les comptes des contribuables auprès des banques commerciales sont débité.

Finalement sont les fuites (artificielle) des réserves obligatoires, qui ont étaient longtemps et il est encore dans certain pays l'instrument principal régulateur de la liquidité de banques.

Pour simplifier, le bilan d'une banque commerciale devient :

Actif

Passif

Crédits 

Dépôts

Réserves obligatoires (30% de dépôts)

Refinancement

Le bilan de la banque centrale (BC), en forme simplifie, devient :

Actif

Passif

Devises (acquises par la BC)

Refinancement

Concours apportées au Trésor

Billets en circulation (dans le public)

Réserves obligatoires et réserves libre

Le compte créditeur du Trésor

La masse monétaire

Tout ce qui se trouve dans le passif du bilan de la banque centrale constitue la monnaie centrale avec la contrepartie inscrite dans l'actif, représentant des créances de la banque centrale. Comme suit, le circuit monétaire est composée de deux boucles : monnaie des banques (Ainsi/dépôts des agents non financières) et monnaie centrale (refinancement des banques auprès de la banque centrale).

Les banques commerciales peuvent accorder crédits dans la mesure de leurs réserves libres (réserves excédentaires). Ces crédits deviennent de dépôts dans d'autres banques. A leurs tour, ces banques transfèrent a la Banque centrale les réserves obligatoires, remettent de billets a leurs clients et les réserves libres les placent en nouveau crédits, et ainsi de suite. Si la fuit en billets est b et la fuit en réserves obligatoires est r a chaque période les réserves libres représentent 1-b-r (1-b) de celle de la période précédente.

La création monétaire (M) est un multiple des dépôts initiales (D), comme peut l'écrire : M=D/1-b-r (1-b). Pour un dépôt initiale de 100, avec une fuit en billets de 15% et une fuit en réserves obligatoires de 5%, le volume total de la monnaie crée est de 100x5=500, le retour de dépôts étant assurer de nature mécanique.

Par suite, la masse monétaire (M) est composée de billets (B) et de dépôts, soit :

M=B+D

Mais nous avons vu que les billets représenté une parte b de la masse monétaire, et donc:

B=b X M

Par conséquence :

D= (1-b) M.

D'autre parte, la monnaie centrale ou base monétaire (H) est le total du passif de la banque centrale, soit : H=B+R, ou R=rxD=r (1-b) M et B=b X M. Dans ce cas H= [b+r (1-b)] M, ou M=k X H et k étant le multiplicateur de H ; ce qui veut dire que au niveau macroéconomique la masse monétaire et la base monétaire sont liées de façon que la masse monétaire est toujours supérieure a la base monétaire (b et r étant nécessairement compris entre 0 et 1, k est donc supérieur a 1).

La banque centrale est en mesure de contrôler la masse monétaire Il suffit de modifier le coefficient de réserves obligatoires et ses injections ou ses retraits de monnaie centrale du circuit bancaire, les banques commerciales étant dépendantes dans leurs activités de la politique monétaire Dans ce contexte, et comme entreprises, elles cherchent a maximiser leur taux de marge, i.e. l'écart entre la rémunération des crédits accordes (le taux débiteur ou active) et le coût des ressources (le taux créditeurs ou passive et le taux de refinancement).

Une fois adopte comme monnaie euro dans le cadre de l'euro système, la politique monétaire nationale perde sa indépendance et la création monétaire va être décider au niveau de la euro zone par la Banque centrale européenne (BCE), fonction, parmi d'autre, du degré de monétisation de créances acquises par les créditeurs, (actifs considères comme étant de nature monétaire, catégories de créances monétisables, etc.).

Et parce que l'analyse et la mesure de la masse monétaire sont pertinentes seulement dans le cadre de la zone euro, tout les donnes statistiques se referant a cette zone monétaire Quand même les banques centrales de pays membres préparent et diffusent auprès du public un nombre de séries statistiques de crédits par objets et par agents, endettement intérieur total, certain agrégats de liquidité ou de placements spécifique.

En général, les agrégats de monnaie doivent être aussi proches que possible de la capacité globale de dépense des agents. Ainsi, par exemple, l'agrégat étroit M1 (la masse monétaire au sens strict) est constituée de l'ensemble des moyens de paiements détenus par les agents économiques résidents. Les agrégats M2 et M3 recouvre des actifs dont le degré de liquidité est variable (certains peuvent être utilises immédiatement comme moyens de paiements et d'autres plutôt comme réserve de valeur ou comme actifs financiers.

La banque centrale européenne prend en compte l'agrégat M3 qui a comme contreparties les suivantes :

créances nettes sur les non-résidents (créances/engagements) ;

crédits (prives, public) ;

titres (prives, public) ;

ressources non monétaires des institutions financières monétaires (dépôts a terme plus de 2 ans, dépôts avec préavis plus de 3 mois, titres de créance émis plus de 2 ans, capital de réserves).

En regroupant, on peut obtenir une formule de la masse monétaire, soit :

M = C + E + R

C = créances sur les résidents (crédits et titres) ;

E = l'extérieur (créances nettes sur les non-résidents) ;

R = ressources non monétaires

Le taux de croissance de M (le rapport entre son augmentation dM entre deux dates et l'encours M au début de période (dM/M) est alors égal a la moyenne pondérée des taux de croissance de ses 3 contreparties, soit :

dM/M = dC/C x (C/M) + dE/E x (E/M) + dR/R x (R/M)

Dans le cadre de l´économie moderne, depuis quelques années, la banque, est en pleine mutation et s'affiche comme une entreprise offrant à sa clientèle une multitude de services.

Outre ses opérations de l'intermédiation traditionnelle crédits / dépôts qui demeure l'essentiel de son activité, viennent s'ajouter des services nouveaux tels que l'ensemble des activités connexes.

La banque s'investit aussi dans l'assurance, ce domaine lui étant totalement étranger jusqu'aux années quatre-vingt. Cette diversification et cette capacité de changement démontre un réel désir de capter le client potentiel, en lui proposant au sein d'un même établissement tous les services de dépôt et d'épargne, de financement, de conseils, de gestion, d'assurance et d´íngénierie financière.

Cette gamme de services, faisant l'objet d'une tarification correcte, est génératrice de nouvelles marges compensant ainsi la faiblesse des commissions sur les opérations traditionnelles. Mais cette évolution a pour conséquence une plus grande concurrence entre les établissements dans un espace national, européen et désormais mondial.

La notion de « banque », appellation très utilisée et qui représente un acteur déterminant de l'économie, recouvre en fait tout un ensemble d'organisations à fonctions, statuts ou activités fort différents .


Document Info


Accesari: 1248
Apreciat: hand-up

Comenteaza documentul:

Nu esti inregistrat
Trebuie sa fii utilizator inregistrat pentru a putea comenta


Creaza cont nou

A fost util?

Daca documentul a fost util si crezi ca merita
sa adaugi un link catre el la tine in site


in pagina web a site-ului tau.




eCoduri.com - coduri postale, contabile, CAEN sau bancare

Politica de confidentialitate | Termenii si conditii de utilizare




Copyright © Contact (SCRIGROUP Int. 2024 )